Singulier | Pluriel |
---|---|
arminianisme | arminianismes |
\aʁ.mi.nja.nism\ |
arminianisme \aʁ.mi.nja.nism\ masculin
L’arminianisme wesleyen s’oppose au libéralisme de Pélage, car il insiste sur notre besoin de Christ, le Rédempteur, qui doit nous sauver du péché réel et inné. Il s’oppose aussi à l’antinomisme de l’ultra-calvinisme .— (Mildred Bangs Wynkoop, Les Fondements de la théologie wesleyo-arminienne, Maison des publications nazaréennes, Chennevière-sur-Marne, 1999, page 61)
L’arminianisme est un courant théologique qui se développe au XVIIe siècle au sein du protestantisme réformé. Son nom provient Jacobus Armenius (1560-1609)— (Jean Baubérot, « Arminianisme », dans Dictionnaire de la Théologie chrétienne: Les Dictionnaires d'Universalis. Namur : Encyclopaedia Universalis, 2015, pages 216-220)
On a souvent parlé de proto-arminianisme pour décrire la théologie de figures telles que Lancelot Andrewes et Richard Hooker, qui refusent la systématisation bèzienne et affirment que le Christ est mort pour tous, lui qui ôte le péché du monde, et pas seulement de quelques élus.— (Rémy Bethmont, L'anglicanisme : un modèle pour le christianisme à venir, Labor et Fides, Genève, 2010, page 71)
Quelques-uns d’entre eux, cependant, et surtout les savans de leur université de Saumur, se déclarèrent publiquement pour l’arminianisme primitif et modéré.— (Le Conservateur belge, Librairie ecclésiastique, 1826, page 452)