arrêtable

(Date à préciser) Dérivé de arrêter, avec le suffixe -able.

arrêtable \a.ʁɛ.tabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être arrêté.
   • La machine, dont le mouvement n'est ni arrêtable ni maîtrisable entièrement, peut très bien se retourner contre ceux au service de qui elle fonctionne. — (Études de radio-télévision, 1963, n^o 1 à 12, page 65)
   • La synthèse franco-anglaise pouvait être considérée au minimum comme un processus incertain, facilement arrêtable de deux manières. Seule sa première étape était certaine dès lors que les États accepteraient de se voir obligés. — (Jean-Luc Marret, La France et le désarmement, éd. L'Harmattan, 1997, page 209)
2. Qui peut être arrêté et détenu comme prisonnier.
   • Marc de Fiennes, vicomte de Bruges, député des états d’Artois vers Son Altesse, ayant été arrêté au corps par un de ses créanciers, il fut jugé le 17 octobre 1648 qu’il n’était pas arrêtable pour ses dettes. — (Arrêts du grand conseil de Sa Majesté… résidant en la ville de Malines, recueillis par M. Humaÿn, Lille, 1773, page 15, Note de M. Du Bois, avocat à Gand)

Qui peut être arrêté

• interruptible

Qui peut être détenu

• appréhensible
• appréhendable

Qui peut être arrêté

• ininterruptible
• inarrêtable

Qui peut être détenu

• inarrêtable

• La prononciation \a.ʁɛ.tabl\ rime avec les mots qui finissent en \abl\.
• \a.ʁɛ.tabl\
• Français méridional : \a.ʁe.ˈta.blə\
• Canada (Shawinigan) : écouter « arrêtable  »
• France (Lyon) : écouter « arrêtable  »
• Somain (France) : écouter « arrêtable  »

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (arrêtable)