Singulier | Pluriel |
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assomption | assomptions |
\a.sɔ̃p.sjɔ̃\ |
assomption \a.sɔ̃p.sjɔ̃\ féminin
Nous posons, en outre, que l’assomption du risque n’est pas une activité productive par elle-même ; c'est le risque surmonté, éliminé, qui permet un accroissement des valeurs ajoutées dans la firme et du produit réel dans l’économie nationale.— (Perroux, L'Économie du XXe siècle, 1964)
Mon arrachement à Autrui, c’est-à-dire mon Moi-même, est par structure essentielle assomption comme mien de ce moi qu’autrui refuse ; il n’est même que cela.— (Jean-Paul Sartre, L'Être et le Néant, 1943)
Dormition et assomption de la Sainte Vierge.
La plus belle harmonie de couleurs, avec la Descente de croix, c’est peut-être le tableau du maître-autel, l'assomption, si harmonieux, si bien fondu, si éclatant et pourtant si doux, d’une lumière attendrissante, suave et tendre à faire pleurer.— (Jules Michelet, Journal, 1840)
Depuis son assomption à la dignité papale.— (Martin Du Bellay)
Extraordinaire retour et assomption de l’hérésie, par le détour d’une rhétorique qu’elle a créée contre l’Église, et que l’Église lui reprend par ses saints.— (Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident, 1946)
Les Stoïciens appelaient ces principes (originairement contenus dans l'âme) notions communes, prolepses, c’est-à-dire des assomptions fondamentales ou ce qu’on prend pour accordé par avance.— (Charles de Villers, Philosophie de Kant)