au secours \o sə.kuʁ\ invariable
Voler, aller au secours de quelque chose ou de quelqu’un.
Chaque fois qu'il venait au Palladium, il y restait une heure tandis que les orchestres et les chanteurs se succédaient sur l'estrade – adolescents de la banlieue ou jeunes employés du quartier. Et leur rêve était si fort, si violent leur désir d'échapper par la musique à ce qu'ils pressentaient de leur vie, que Bellune percevait souvent les stridences des guitares et les voix qui s'éraillaient comme des appels au secours.— (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, pages 27-28)
au secours \o sə.kuʁ\ invariable
Une abeille étourdie arrive en bourdonnant.— (Jean-Pierre Claris de Florian, « La Coquette et l’Abeille », dans les Fables de Florian, publiées chez Louis Fauche-Borel, 1793 (Volume 9, pages 52-53))
Au secours ! Au secours ! Crie aussitôt la dame :
Venez, Lise, Marton, accourez promptement ;
Chassez ce monstre ailé. .
L'obscurité est revenue. Pas le silence. Meurtzer tape du pied contre l'un des battants. Il gueule :— (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 340)
— Au secours! Au secours! Au secours!