auber \o.bɛʁ\ masculin (Indénombrable)
Quand on n’avait pas d’marmite,— (Aristide Bruant, À la place Maubert)
On bouffait chez l’père Lafrite,
Pour un peu d’auber.
Le Rouquin disait « gruper » pour grouper; il appelait ses poches, les fouilles, les « fouillouses » (l’escarcelle); il nommait l’argent : l’« auber », l'or : le « jonc », . C’était un gars du Nord.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Restait à savoir d’où le mec allait sortir cet auber?...— (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 22)
auber \o.be\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Son teint me redevient connu, Et, sur son front tout au baptême, Aube déjà l’air ingénu !— (Jules Laforgue, Complainte des noces de Pierrot, in Les Complaintes, 1885)
Je scrute la musique qui aube en stase de tout côté, frisant friande les amants de métal, notre chair acculée.— (site www.vivezentransemutants.com, 24 décembre 2016)
c’est super elle aube toute ma maison!!!— (site http://l-antredefeenature.over-blog.com/article-en-colere-84834158.html (une fontaine d’arômes))
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