Singulier | Pluriel |
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aumônier | aumôniers |
\o.mo.nje\ |
aumônier \o.mo.nje\ masculin (pour une femme, on dit : aumônière)
Richelieu avait tressailli de joie. Ce poste d’aumônier de la reine qu’il venait d’obtenir par ruse et menace, il le convoitait ardemment : c’était son entrée dans le ménage royal.— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
elle provoque souvent la conversion au judaïsme de membres du Clergé, tel ce Wicelinius, aumônier du duc Conrad de Metz, et qui, une fois devenu juif (vers l’an 1000), écrivit un pamphlet contre le christianisme.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Pendant que l’aumônier, agenouillé derrière une tombe, dit les prières suprêmes, sur Dixmude le terrible canon se met à tonner de plus en plus fort.— (Marguerite Baulu, La Bataille de l'Yser, Paris, Perrin & Cie, 1918, page 121)
Or j’eus comme voisin de lit un aumônier du genre fier et silencieux, qui s’équipait en musulman pour les tirailleurs marocains. Le croissant sur son calot était un beau sujet de plaisanterie ; .— (Alain, Souvenirs de guerre, page 43, Hartmann, 1937)
Dans la structure du SPVQ, des policiers font un travail de « sentinelle » pour veiller les uns sur les autres. Des services en psychologie sont aussi disponibles. L’aumônier, un terme moins actuel, joue aussi un rôle important dans le soutien moral des individus.— (Jean-François Racine, Des scènes éprouvantes pour les services d’urgence, Le Journal de Québec, 2 janvier 2021)
Singulier | Pluriel | |
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Masculin | aumônier \o.mo.nje\ |
aumôniers \o.mo.nje\ |
Féminin | aumônière \o.mo.njɛʁ\ |
aumônières \o.mo.njɛʁ\ |
aumônier \o.mo.nje\
Elle était dévote à saint François, et très aumônière,— (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
Saint Nicolas était très hospitalier et très aumônier ; il dépensait ses biens et ceux de l’Église en viatiques aux pèlerins et secours aux malheureux.— (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
Les bons moines étaient très aumôniers, et, comme ils étaient riches, un jour vint où il n'y eut plus un seul pauvre dans les environs.— (Jules Lemaitre, Contes blancs, “L'imagier” ; Boivin & Cie éditeurs, Paris, 1924, p. 82)
Ce prince était fort aumônier.
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