auréoler \ɔ.ʁe.ɔ.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’auréoler)
Auréoler la tête d’un saint.
Tous les cinq pas, un néon, suspendu à trois mètres au-dessus de sa tête, auréolait le sol d’un éclairage blafard.— (Marc Lévy, À une seconde près, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 31)
Tout en enveloppant la petite dans une serviette, Marnie éprouva une bouffée d’amour en contemplant son minois auréolé de boucles dorées.— (Chantelle Shaw, Amoureuse de son amant, traduit de l'anglais par Anne Busnel, Éditions Harlequin, 2017, épilogue)
L’ombre de la cornette de mousseline et du voile de taffetas comme une armure invisible auréolèrent toujours son front d'une blancheur presque visible et enfermèrent ses épaules de leur prestige royal.— (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 428)
Cet homme qui n’avait reculé devant aucune horreur, qui avait auréolé son nom d’une sanglante renommée, paraissait alors de courtes minutes vaincu, déchu, incapable de se défendre.— (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 640)
Mais à Babylone, en 323, la maladie foudroie le jeune souverain qui meurt à trente-trois ans, tout auréolé de gloire. Alexandre a donné naissance à une monarchie universelle.— (Henri Stierlin, L’Orient grec : l’art hellénistique et romain d’Alexandre à Dioclétien, Paris : Imprimerie nationale, 2008, page 17)
S’auréoler de la victoire.
La passion, avec elle, s’auréolait de l’azur de son pays natal, du bercement moelleux des fauteuils, du miroitement des lustres.— (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 6)
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