Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
autonyme | autonymes |
\o.to.nim\ |
autonyme \o.to.nim\ masculin et féminin identiques
Un écrivain qui se cite dans un roman est autonyme.
Le mot voiture est autonyme dans l’énoncé « Voiture est féminin. ».
Le mot qui s’applique à lui-même est autologique (autonyme).— (Normand Leclerc, La Nature de la monnaie en droit, 2009, page 536, note 76 (voir aussi note 49))
Les flores anciennes signalaient Caleopsis ladanum au sens large (d’ailleurs « très commun »). Or si la sous-espèce angustifolia est bien présente dans notre région, la sous-espèce autonyme n’y est pas, et il est peu probable qu’elle y ait été.— (Philippe Jauzein, Olivier Nawrot, Gérard Aymonin, Flore d’Ile-de-France, volume 1, 2011, page 926)
Singulier | Pluriel |
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autonyme | autonymes |
\o.to.nim\ |
autonyme \o.to.nim\ masculin
Deutschland est l’autonyme de l’Allemagne.
Deutsch est l’autonyme de l’allemand.
En général, une population possède un autonyme (nom qu’elle se donne) et un ou plusieurs exonymes (nom qu’on lui donne), l’un pouvant devenir l’autre.— (Michel Ferlus, Sur l’origine de quelques ethnonymes : tai/thai, li/hlai, yi, gelao, lao, … (Chine du Sud, Asie du Sud-Est). XXèmes Journées de Linguistique Asie Orientale, 2006)
L’ethnonyme (le nom du groupe) n’a jamais rien de « naturel » : il peut être un autonyme (le terme par lequel le groupe se définit) ou un exonyme (le nom sous lequel il est défini par les autres).— (Dérens, Jean-Arnault. « Temps amers pour les « petits peuples » », Le Courrier des pays de l'Est, volume 1052, no. 6, 2005, pages 30-41.)
En Espagne, le terme Gitano, désigne les familles présente sur le territoire depuis le XVe ou XVIe siècle, et est utilisé à la fois en tant qu’hétéronyme et autonyme dans l’ensemble de la population espagnole. Les Tsiganes nouveaux arrivants sont désignés par le vocable « Rom » par la population majoritaire et « Hungaros » par les Gitanos.— (Manrique, Nathalie. « Les Gitans d’Espagne : une catégorie sui generis ? », Confluences Méditerranée, volume 93, no. 2, 2015, pages 63-72.)
Aurélie Névot s’interroge dans la première partie du livre sur la genèse de l’identité nipa. Tout d’abord, l’autonyme de ces riziculteurs et éleveurs des hauts plateaux du Yunan se réfère aux « hommes de la terre » ; ce peuple constitue effectivement une des six branches de la population yi, laquelle fut historiquement fondée par une chefferie commune, probablement alliée à l’ancien royaume tibéto-birman de Nanzhao, pendant les VIIIe et IXe siècles.— (« Comptes rendus », L’Homme , 194, 2010, mis en ligne le 05 mai 2012, consulté le 13 novembre 2023. URL : http://journals.openedition.org/lhomme/22428 ; DOI : https://doi.org/10.4000/lhomme.22428)
autonyme \aʊ̯toˈnyːmə\