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Du moyen français auvans « toit en auvent », issu de l’ancien français anvant (1180)[1], provenant du gaulois *ande-banno « saillie avant, avancée d’un toit », composition de la particule intensive ande- et du substantif *banno « pointe, sommet » (cf. gallois ban, irlandais beann)[2][3]. À rapprocher du français régional arvan, de l’occitan emban « auvent de boutique » et bana « corne »[4].
Comme aux très anciennes bâtisses, l’auvent du toit dévale presque jusqu'au sol, en guise de hangar.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Il prit un sac plié sur une des cages à lapins alignées sous le petit auvent fiché au flanc de la maison, et se dirigea vers la remise pour y faire provision de foin.— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
Bien protégés, les passants réfugiés en dessous des auvents transformés pour la cause en abris provisoires, contemplaient le garçon qui accélérait sa marche en maugréant du fait qu’il n’avait, pour une fois, pas emporté de parapluie.— (Guillaume Clairval, L’Affaire Blore, Publibook, 2009, page 132)
Sa barbiche grise et grêle enfouie dans une main, l’œil réduit à une sorte de ride brillante sur laquelle pendait le mol auvent des paupières, Zaman Hadj observait tantôt l’un, tantôt l’autre des béliers avec une attention, une quête si violentes qu’elles allaient jusqu’à la souffrance.— (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)