avoir droit de cité \a.vwaʁ dʁwa də si.te\ (se conjugue → voir la conjugaison de avoir)
"Plusieurs interprétations peuvent être faites de la déclaration ministérielle, mais ce qui est clair c’est que la formule armée-peuple-résistance n’a plus droit de cité", a déclaré M. Hariri dans un communiqué.— (« Hariri : La formule armée-peuple-résistance n’a plus droit de cité », L’Orient-Le Jour.com, 15 mars 2014)
Le sexisme ordinaire n’a en effet plus droit de cité. Notamment au travail.— (Danielle Stanton, « Au Québec, le machisme n’a pas droit de cité », L’Express.fr, 1 juillet 2013)
La France reste ancrée dans l’idée que le sexe est un élément de l’état des personnes — mâle, femelle —, tandis que le genre — féminin, masculin — n’a pas droit de cité.— (Marie-Joëlle Gros, «En France, le genre n’a pas droit de cité», Libération.fr, 25 juin 2012)
: on peut opposer le style « brisé », haché des auteurs dits modernes au style fluide de ceux qui se veulent classiques, mais l’un et l’autre ont droit de cité. Le danger est cependant que l’abus de style devienne maniérisme au détriment de l’expression.— (Marie-Josèphe Berchoud, Le style et ses pièges, éd. Archipoche, 2011)
Je veux que la Raison n’ait plus droit de cité.— (Henri Tachan. Chanson Pas vieillir, pas mourir. 1973)