Singulier | Pluriel |
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baïassière | baïassières |
\ba.ja.sjɛʁ\ |
baïassière \ba.ja.sjɛʁ\ féminin
Depuis que l'on sait extraire le parfum de la lavande par des procédés industriels, on ne s'est plus contenté de ramasser la lavande en baïassière, c'est-à-dire à l'état sauvage, on a fait des plantations.— (Revue de Géographie de Lyon, vol. 6-7, 1930, page 41)
L'industrie lavandière ne s'est guère conservée qu'au contact des plateaux vauclusiens, dont l'exemple a été salutaire. Là, déjà à Saumane, mais surtout à la Roche Giron et Montsalier, on continue à exploiter les baïassières des hauts, en y lançant des hordes de ramasseurs, parfois italiens ; .— (André de Réparaz, Les campagnes de l'ancienne Haute-Provence vues par les géographes du passé: 1880-1950, éd. Les Alpes de Lumière, 2000, page 105)
On s'est longtemps contenté de cueillir les fleurs des lavandes sauvages, croissant spontanément dans les friches, entre 700 et 1400 m d'altitude, en essaims plus ou moins denses appelés baïassières.— (Raoul Blanchard, Les Alpes occidentales, vol. 7, 1956, page 283)
J'ai moi-même introduit la Lavande au-dessus de La Tronche, près de Grenoble, et par mes soins une lavanderaie, ce qu'on appelle dans le Midi une baïassière, a été créée non loin de Grenoble, au pied du Néron, où nos successeurs, non prévenus, pourraient croire cette plante spontanée.— (Comptes rendus du Congrès des sociétés savantes de Paris et des départements: Section des sciences, Impr. nationale, 1952, page 347)