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De l’italien babilano, pour dire « qui ne bande pas » . Le mot vient du nom du marquis Babilano Pallavicini, un Génois, réputé impuissant à la suite d’un célèbre procès, au XVIIe siècle. - Le duc, son mari (...) était impotent, ce qu’on appelle en langage romain babilano - Olivier, comme tous les babilans, est très fort sur les moyens auxiliaires... (Stendhal à Mérimée, 1826) - « Revenons à nos babilan: c’est ainsi qu’on appelle à Gênes les maris de non-valeur. Malgré toute ma science en étymologie, je n’ai pu découvrir l’origine de ce mot. » (Président de Brosses, Lettres sur l’Italie, 1836) - Mon père (...) décida d’inscrire à jamais en moi le remords de mon «péché». Pour résister au traitement qui aurait pu me transformer en babilan, mais aussi en parfait homosexuel, faut-il que j’aie le goût des femmes ? (Etiemble, Blason d’un corps, 1961) - ... il se ruait au plaisir avec la frénésie du babilan ... (Étiemble, 1987)
« Le babilan tire son nom de “babil“ que les étymologistes définissent comme un flot enfantin de paroles inutiles. Le babilan (…) désigne celui qui parle beaucoup parce qu’il répugne à conclure. C’est un balbutiant… » (G. Prouteau, Les Miroirs de la perversité)
Babilanisme. Impuissance masculine. «Beaucoup de gens ne devineraient pas le fait du babilanisme.» (Casanova) Référence nécessaire
Il s’agit en effet des problèmes posés par le mariage d’un impuissant, un babilan pour parler comme Stendhal.— (Paul Desalmand, Cher Stendhal: un pari sur la gloire, 1998)