Singulier | Pluriel |
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baiseuse | baiseuses |
\bɛ.zøz\ |
baiseuse \bɛ.zøz\ féminin
Une femme qui commence pas à seize ans, rappelle-toi que ça ne fera jamais une bonne baiseuse. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, Folio, page 189)
Je ne vais pas lui tresser des lauriers, reprend-il, il faut juste montrer qu’elle n’était pas une baiseuse pathologique ni une obsédée du pouvoir.— (Andreï Makine, Une femme aimée, Éditions du Seuil, 2013)
ya encore plus de sperme dans la baiseuse !
Le mot n’est pas si joli que la chose. Il y a des choses qui ne veulent pas être nommées. Le plaisir est ami du mystère, et s’évanouit souvent avec lui. J’aime à deviner ce que je ne dois pas voir. Bref, je n’aime pas la baiseuse, et je parie la chose contre le mot que ce mot n’a pas été trouvé par une femme.— (L’esprit des journaux, 1805)
La mouche que l’on met au coin de l’œil se nomme la passionnée, elle en relève l'éclat; celle que l’on applique au milieu du front donne un grand air, c’est la majestueuse, il la faut un peu large ; l’enjouée est renfermée dans les plis gracieux d’un visage riant. La galante se place au milieu de la joue ; la baiseuse, au coin de la bouche, elle a sa part des baisers donnés et reçus, qu’elle semble appeler.— (François-Henri-Joseph Blaze, dit Castil-Blaze, Molière musicien : notes sur les oeuvres de cet illustre maître, et sur les drames de Corneille, Racine, Quinault, Régnard, Montluc, Mailly, Hauteroche, Saint-Évremond, Du Fresny, Palaprat, Dancourt, Lesage, Destouches, J.-J. Rousseau, Beaumarchais, etc. ; où se mêlent des considérations sur l’harmonie de la langue française, volume 1, 1854)