bariolé

De barioler, au participe passé.

bariolé

1. (Familier) Couvert de bariolages.
   • Elle était animée et bruyante, toute bariolée de jeunes gens vêtus de velours et de nobles dames aux robes blasonnées, … — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
   • À Venise, les habitations ont le pied dans le canal même ; l’eau clapote sur les marches des escaliers, et la gondole détachée du poteau bariolé vient vous prendre au bas des degrés au sortir de votre chambre. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 147)
   • L’heure passe ; peu à peu les siestes s’achèvent partout ; les ruelles étranges s’animent, s’emplissent, sous le soleil, de parasols bariolés. — (Pierre Loti, Madame Chrysanthème, chap. 53, 1888, Paris : chez Calmann Lévy, 1899, p. 299)
   • Plus loin, fellahs et bédouins s'abritaient sous de pauvres étoffes, bariolées de rapiéçages, soutenues par quelques bâtons. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)

• bigarré
• chamarré

bariolé \ba.ʁjɔ.le\

1. Participe passé masculin singulier du verbe barioler.

• La prononciation \ba.ʁjɔ.le\ rime avec les mots qui finissent en \le\.
• France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « bariolé  »
• France (Vosges) : écouter « bariolé  »
• canton du Valais (Suisse) : écouter « bariolé  »

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• bariolé sur le Dico des Ados

• « barioler », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage