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Étymologie
- (Nom commun 1) Du francoprovençal barma, de même sens, lui-même du gaulois balma (« grotte »). Principalement présent dans la toponymie comme ses cognats balme et baume, cette forme témoigne du rhotacisme de avant une consonne labiale, phénomène régulier en francoprovençal[1], dont la plupart des variétés n'admettent que en coda, comme celle d’Hauteville dont la phonologie a été décrite[2].
- En toponymie, le terme est parfois attesté sous la graphie « mi-francisante » barmaz ou orthographié barma, rappelant son origine dialectale. → voir balme et baume
- (Nom commun 2) Du moyen français barme (« dalmatique »), emprunt au russe бармы.
Nom commun 1
barme \baʁm\ féminin
- (Savoie) (Suisse) Renfoncement sous un rocher surplombant formant un abri, abri-sous-roche, caverne peu profonde, grotte.
Au Rodoret ils firent halte pour renvoyer leurs malades et leurs blessés, sous la conduite du chirurgien de M. de Parat, dans une barme ou grotte auprès de laquelle ils avaient passé.
— (Albert de Rochas d’Aiglun, Les vallées vaudoises : étude de topographie et d’histoire militaires, Paris, 1880, page 250)
- (Savoie) (Rare) Terrain en pente.
Variantes
Dérivés
Traductions
Nom commun 2
barme \baʁm\ féminin
- (Désuet) (Bijouterie) Bijou, collier de riche valeur qui ornait les habits cérémoniels russes.
; d’autres influences, certainement étrangères à Constantinople, ont guidé la main habile qui exécuta notre barme avec le concours de l’émaillerie grecque.
— (Charles de Linas, Les origines de l’orfèvrerie cloisonnée, 1878)MÉDAILLON-PENDELOQUE dit « barme de Riazan ».
— (Gustave Schlumberger, L’épopée byzantine à la fin du dixième siècle, 1905)
Traductions
Anagrammes
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Références
- ↑ Oskar Keller, "Der Genferdialekt dargestellt auf Grund der Mundart von Certoux", Leemann, Zürich, 1919, page 156
- ↑ André Martinet, "Description phonologique du parler franco-provençal d’Hauteville (Savoie)", Revue Linguistique Romane (RLiR), t. XV, 1939, page 2
Étymologie
- (Nom commun 1) Du gaulois balma dans le sens de gouffre, pente abrupte.
- (Nom commun 2) Emprunt direct au russe бармы (« dalmatique, paramentique »).
Nom commun 1
barme *\Prononciation ?\ féminin
- Talus, berge.
Ce nonobſtant ce prince plein de coeur, ſe ſentant monté ſut vn cheual hardy & courageux, d'vne haute barme de la riuiere ſuſdite du Rhone, pouſſe ſon cheval, lequel ſaillaint dedans, d’un courage admirable, nagea à trauers du Rhone auec ſon maiſtre armé de toutes pièces & le porta iuſques à l’autre riue à ſauueté.
— (Guillaume Paradin, Mémoires de l’histoire de Lyon, Antoine Gryphius, Lyon, 1573, page 249)
- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
Nom commun 2
barme *\Prononciation ?\ féminin
- Dalmatique russe, parement cérémoniel richement décoré.
Et cecy finy, il commanda à deux abbez qu’on luy portast la barme, c’est à dire l’ornement du duc , qui estoit tout de velours, mais enrichy d’or et pierres precieuse,
— (André Thevet, La cosmographie moscovite, Augustin Galitzin, extrait de La Cosmographie universelle, 1575, Paris, 1885, page 118)
- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)