beurrier

Dérivé de beurre, avec le suffixe -ier.

beurrier \bœ.ʁje\ masculin (pour une femme, on dit : beurrière)

1. Vendeur de beurre.
   • Lorsqu’il revint dans son cabinet, complètement soulagé parce qu’il avait menacé de gifler un jeune beurrier du cru, dont il avait interrompu la partie avec Nico et qui avait osé l’appeler vieux jeton, M. Bernomdunchien décida de se remettre au travail. — (Maurice-Charles Renard, L’Inconnu des îles, Librairie des Champs-Élysées, 1954, chapitre V)
2. Petit récipient où l’on met du beurre pour le servir à table.
   • Il y aurait sur la table un gros beurrier de grès, des pots de marmelade, du miel, des toasts, des pamplemousses coupés en deux. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 15)
   • Le beurrier est un petit baquet rond muni d’un couvercle et posé sur un plateau qui s’apparente à une assiette creuse à marli droit. — (Patrick Habets, Porcelaine de Tournai: le service d’Orléans, 2004)

• beurrier figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : beurre.

beurrier \bœ.ʁje\ masculin

1. Qui a rapport au beurre.
2. Qualifie une vache dont le lait donne un beurre de qualité.
   • Géant descendait d’une certaine Marjolée, vache que le vieux avait achetée vingt ans plus tôt, à une foire des Rois, par un vrai temps d’hiver comme on en voyait autrefois. Cette Marjolée était une Nantaise belle en dessus, belle en dessous, charpentée, beurrière… Et cherchez-en maintenant des vaches comme ça ! — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)

• France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « beurrier  »

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• Le thésaurus beurre en français

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (beurrier), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « beurrier », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage