Singulier | Pluriel |
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bièvre | bièvres |
\bjɛvʁ\ |
bièvre \bjɛvʁ\ masculin
Entre les animaux à quatre pieds, les bièvres & les loutres sont les premiers dont on ait commencé à manger les jours maigres. . Guillaume Durand qui écrivoit sur la fin du treizième siècle, est le premier Théologien qui permette de manger du bièvre ; encore faut-il remarquer qu’il ne permet d’en manger que la queue, & non pas le reste de la bête. Ce qui pourroit avoir donné lieu à excepter cette partie du reste de l’animal, c’est parce qu’elle est couverte d’écailles comme un poisson, .— (R. P. Dom Grégoire Berthelet, Traité historique et moral de l’abstinence de la viande , Rouen : chez la veuve Herault, 1731, page 264)
Maintenant, il est vrai, le Rhône avec ses affluents est le seul fleuve en France qui nourrisse des bièvres , on en tue de temps en temps auprès d’Arles et de Beaucaire et on peut prévoir l’époque où ils disparaîtront tout à fait, car on leur fait une chasse active .— (R. P. Julien Bach, Recherches sur la faune des Gaules et sur les origines qui s’y rapportent, extrait des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de la Moselle (1868), Metz, chez Rousseau-Pallez, 1868, page 32)
Et, juste un peu au-dessus de l’eau, restée vive sous la glace, une famille de castors — des bièvres, comme les appelaient encore les Français à cause de leur fourrure marron-roux — dormait paisiblement.— (Saint-arnaud Caron, Vadeboncœur, Paris : Ed. Acropole, 1983, (rééd. Les aventuriers de la Nouvelle-France, Paris : Belfond, 1996) chap. 1)
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