bioéthique

Français

Étymologie

Du préfixe bio- et du latin ethicus, du grec ηθικος, ethikos, « moral, relatif aux mœurs », du substantif ηθος, éthos.

Nom commun

Singulier	Pluriel
bioéthique	bioéthiques
\bjɔ.e.tik\

bioéthique \bjɔ.e.tik\ féminin

Étude des préceptes moraux qui doivent présider aux pratiques médicales et biologiques concernant l’être humain.
- Les enjeux de la bioéthique relèvent désormais de problèmes complexes, interreliés, qui ne concernent plus uniquement l’individu, mais qui touchent des populations entières et de nombreuses institutions sociales. — (Ghislaine Cleret de Langavant, Bioéthique: méthode et complexité, 2001.)
- À l’occasion des États généraux de la bioéthique, partis pour durer jusqu’au 7 juillet, opposants et partisans de la gestation pour autrui (GPA) échangent moult arguments, dont certains ne sont pas piqués des vers. — (Jean-Luc Porquet, « Des bébés anti-déprime », Le Canard Enchaîné, 21 mars 2018, page 8)
- Avant sa révision en novembre, le protocole de priorisation aux soins intensifs incluait encore "des critères extrêmement controversés comme le handicap et la déficience intellectuelle", explique la professeure en bioéthique au département de médecine sociale et préventive de l'École de santé publique de l'Université de Montréal, Vardit Ravitsky. — (Justine Cohendet, COVID-19 : le Québec s'apprête à faire des choix déchirants, radio-canada.ca, 1^er janvier 2021)
éthique appliquée à la biologie.
- L’émergence de la bioéthique est liée à l’apparition des connaissances et techniques modernes en biologie. — (Ghislaine Cleret de Langavant, Bioéthique: méthode et complexité, 2001.)
- La bioéthique est une discipline interdisciplinaire qui se présente comme un champ d’étude spécifique, avec ses propres objets, son histoire et sa méthodologie. — (Ghislaine Cleret de Langavant, Bioéthique: méthode et complexité, 2001.)
science morale qui traite des questions relatives aux rapports entre les sciences du vivant (biologie, médecine, etc.) et les êtres humains.