Singulier | Pluriel | |
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Masculin | biscaïen \bis.ka.jɛ̃\
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biscaïens \bis.ka.jɛ̃\ |
Féminin | biscaïenne \bis.ka.jɛn\ |
biscaïennes \bis.ka.jɛn\ |
biscaïen \bis.ka.jɛ̃\ masculin
Beauchesne me l’apporta avec une diligence incroyable, sur une frégate de corsaire biscaïen, qu’il trouva à la pointe de Belle-Ile et qui fut ravi de se charger de sa personne et de son passage, sachant qu’il me venait chercher à Saint-Sébastien.— (Cardinal de Retz, Mémoires )
Singulier | Pluriel |
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biscaïen | biscaïens |
\bis.ka.jɛ̃\ |
biscaïen \bis.ka.jɛ̃\ masculin
Le biscaïen présente plusieurs analogies curieuses avec divers dialectes de l’Amérique, comme de manquer précisément les mêmes lettres, la tendance à combiner les mêmes consonnes, et une complication semblables dans le système des conjugaisons, formées par l’insertion de syllabes exprimant diverses modifications du verbe simple.— (Nicholas Patrick Stephen Wiseman, Discours sur les rapports entre la science: et la religion révélée , Éditeur Parent Desbarres, 1856)
→ voir biscayen
Singulier | Pluriel |
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biscaïen | biscaïens |
\bis.ka.jɛ̃\ |
biscaïen \bis.ka.jɛ̃\ masculin
Il eût été facile de les en déloger à coups de biscaïens.— (George Sand, Les Beaux Messieurs de Bois-Doré, t. 2, 1858, p. 97)
Passé en Espagne avec le corps de Bellune il fut fait capitaine et légionnaire après la bataille de Talaveyra et de Reyna où un biscaïen lui avait fracassé le bras..— (Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1851)
Nous entrons sur une grève où se voient encore des obus et des biscaïens demeurés là depuis les gloires de notre première république.— (Maxime Du Camp, Le Nil: Égypte et Nubie, 1854)
Ce que vous voyez là, plus haut, dans la porte, près d’un clou, c’est le trou d’un gros biscaïen.— (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
« Il (Koutousov) n’a pas une parole de surprise ou de chagrin, essuie placidement le sang qui coule de sa joue labourée par un biscaïen, et se laisse entraîner un peu en retrait par ses aides de camps, comme la statue même du fatalisme. »— (Claude Manceron, Austerlitz, page 239-240)