Singulier | Pluriel | |
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Masculin | blesquin \Prononciation ?\ |
blesquins \Prononciation ?\ |
Féminin | blesquine \Prononciation ?\ |
blesquines \Prononciation ?\ |
blesquin \Prononciation ?\ masculin singulier
Blesquin: La Vie Généreuse, de 1596, est accompagnée d’un dictionnaire en langage blesquin ou blesquien avec l’explication en vulgaire. Cette épithète dérive de blesque, forme normanno-picarde de blesche, mercier, propr. sot, niais, ou qui se prétend tel pour mieux attraper les autres. C’est ainsi que arguche signifie à la fois argot et niais , répondant à mourmé, l’argot savoyard, rapproché du genevois mourme, stupide.— (Lazare Sainéan, L’argot ancien (1455-1850), ses éléments constitutifs, ses rapports avec les langues secrètes de l’Europe méridionale et l’argot moderne, 1907)
Gis ! répondit l’impétrant qui n’avait pas tout compris du bon langage blesquin et venait de découvrir devant lui le cagou auquel il était attribué.— (Joseph Comment, La Grande Tapisserie – Tome 1: Un Ottoman à Ploudalmézeau, 2017)
Coesmelot: coesmelotier huré, mercelot riche, degré supérieur au précédent et dernier dans la hiérarchie blesquine.— (Lazare Sainéan, Les sources de l’argot ancien. T. II. Le dix-neuvième siècle (1800-1850) , 1912)
blesquin \Prononciation ?\ masculin singulier
Jusqu’à Vidocq, tous les témoignages attestent le caractère cryptologique du jobelin, du blesquin, du narquois, de l’argot, langages secrets et conventionnels dont se servent les classes criminelles pour éluder l’attention de leurs dupes.— (Pierre Guiraud, L’argot, Que sais-je?, 1956)
Ce peuple, en marge de la société régulière, parlait un langage à part, appelé Jobelin au quinzième siècle, Blesquin au seizième, Jargon au dix-septième.— (Robert Yve-Plessis, Bibliographie raisonnée de l’argot et de la langue verte en France du XVe au XXe siècle, 1901.)
Cent ans plus tard apparaît « blesquin ». C’est en fait le langage des merciers, ou colporteurs, appelés « blesches » dans leur argot. Ce mot pourrait avoir une origine germanique « bleich » signifiant blême.— (Mémoires de l’Académie nationale de Metz, 1987.)
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