Singulier | Pluriel |
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bleu de Paris | bleus de Paris |
\blø də pa.ʁi\ |
bleu de Paris \blø də pa.ʁi\ masculin
Peu de mois après l’introduction du bleu d’aniline, une autre matière colorante appelée bleu de Paris fut obtenue par MM. Persoz, De Luynes et Salvetat. Ces chimistes trouvèrent que lorsque l’aniline était traitée par le tétrachlorure d'étain pendant trente heures dans un tube fermé, à la température de 180° C.,on n’obtenait ni du rouge, ni du violet, mais un très-beau bleu. . Malheureusement le bleu de Paris est difficile à préparer en grandes quantités, et n’a jamais été introduit dans le commerce.— (W.-H. Perkin, L’aniline et les couleurs du goudron de houille, (Traduction de l’anglais) , Bulletin du Musée de l’industrie de Belgique, Bruxelles : Bruylant-Chrestophe & Cie, 1871, vol.59, page 153)
, trois bleus de Paris différents, savoir : un bleu de Paris à nuance d'outre- mer (bleu d'acier) un bleu de Paris de nuance indigo foncée et un bleu rougeâtre également foncé.— (Otto Weber, Contribution à l'étude des pigments chromés, in Le moniteur scientifique de Quesneville, no 6013, de janvier 1893.)