bodhicitta \bo.di.tʃi.ta\ (Indénombrable) masculin ou féminin (l’usage hésite). En sanskrit le terme est neutre.
À ce propos, il existe deux niveaux de bodhicitta : la bodhicitta relative et la bodhicitta absolue.— (Pema Wangyal, Bodhicitta : L’esprit d’Éveil, Padmakara, 1997)
Le pouvoir de la vertu est beaucoup plus fort que le pouvoir de la négativité. Et il n’y a pas de plus grande vertu que le bodhicitta. Quand nous cultivons cet esprit, nous nous concentrons sur nos qualités intérieures, et non extérieures. Nous pensons au bien-être des autres, non seulement à celui de notre petit moi.— (David Michie, Le chat du dalaï-lama, Éditions AdA, 2014)
Le Mahâyâna ou Grand Véhicule s’appuie sur la compassion, la motivation altruiste du bodhisattva. Celle-ci apparaît juste après la prise de refuge, quand on prononce par trois fois le vœu d'atteindre l’état de Bouddha afin de pouvoir libérer tous les êtres du samsara : c'est la bodhicitta, la pensée d’éveil, qui fait du pratiquant un bodhisattva.— (Matthieu Ricard, « Pratiquer le bouddhisme comme le dalaï-lama », Le Point, 2016)
Il méditait sur la doctrine du bodhicitta de Shantideva, concernant l’aspiration altruiste à l’illumination.— (Bernard Dubant, Surya Das, Contes tibétains, Le Courrier du Livre, 2017)