Singulier | Pluriel |
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bonne poire | bonnes poires |
\bɔn pwaʁ\ |
bonne poire \bɔn pwaʁ\ féminin
Ce pauvre gars est une bonne poire : sa famille profite de lui, le traite comme un esclave, et il ne se plaint jamais, ne refuse jamais.
Eh, je suis ni une banque, ni une bonne poire, alors tes cinq cents euros, tu iras les demander ailleurs !
Un type « un peu con » – moi ! – est, pour employer un terme archaïque que les générations montantes peuvent encore comprendre à la rigueur, « une bonne poire ». Cette définition entraîne, sur le plan pratique, un complément d’informations qu’elle traîne derrière elle comme une robe de mariée traîne des crottes de chien, informations qui, pour n’être que suggérées, n’en sont pas moins impérieuses et peuvent se résumer en trois mots : « On peut y aller. »— (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 201)
Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
bonne poire | bonnes poires |
\bɔn pwaʁ\ |
bonne poire \bɔn pwaʁ\ masculin et féminin identiques
Peut-être qu’avant le mariage il pinçait déjà en cachette la Julie. Alors tout ce manège, toute cette comédie, ne visait qu’à lui faire endosser, à lui le patron bonne poire, la paternité du moutard.— (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)