Singulier | Pluriel |
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bonnet de nuit | bonnets de nuit |
\bɔ.nɛ də nɥi\ |
bonnet de nuit \bɔ.nɛ də nɥi\ masculin
Elle portait cet affreux petit sac en taffetas noir avec lequel les vieilles femmes s’enveloppent l’occiput, et qui dépassait son bonnet de nuit relevé par les mouvements du sommeil.— (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
Qui ouvrirait les armoires de la belle, ou soulèverait certains rideaux, ne serait pas peu surpris d’y trouver le bonnet de nuit du maître, sa ceinture élastique, son tire-botte et sa cire à favoris.— (Robert Burnand, La vie quotidienne en France en 1830, 1943, page 64)
Si j’écoutais ma gouvernante, je serais M. Argan tout bonnement, et je me coifferais, pour le reste de mes jours, d’un bonnet de nuit à rubans…— (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 211)
Elle restait là, morne, un vrai bonnet de nuit, tout ça parce que, à la composition de géographie, ce matin, elle ne s’est pas rappelé le Cantal. Le beau mallheur, comme s’il n’y avait que les compositions, dans la vie ! Mais, pour elle, on dirait que si.— (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, réédition Casterman Poche, page 125)
Une femme à la puissante aura de pouvoir, aussi réservée et aussi imposante qu’on pouvait l’attendre d’une reine, mais également « comme il faut », du moins selon les critères andoriens. Un bonnet de nuit guindé, pour quiconque d’autre…— (Robert Jordan, Les Feux du ciel, traduit par Jean-Claude Mallé, Bragelonne, 2013, ISBN 978-2-35294-664-9)