triste comme un bonnet de nuit \tʁist kɔ.m‿œ̃ bɔ.nɛ də nɥi\
Ma femme a perdu ce vieil oncle qu’elle avait; entre nous, je n’en suis pas fâché, car il était sans cesse à me relancer pour savoir pourquoi sa nièce était triste comme un bonnet de nuit: est-ce que j’en savais quelque chose, moi ?— (Eugène Sue, La mouche causeuse: pour faire suite à la Cucaracha, volume 1, 1834)
Je t'écris sans courage puisque mes lettres ne t'arrivent pas. J'ai bien envie de te voir mon gros mignon. Je suis triste comme un bonnet de nuit ; les malheureux évènements qui viennent de se passer ont porté le découragement chez tout le monde.— (Alix Payen, lettre à Henri Payen, 24 janvier 1871 à Paris)
« Monsieur Vingtras, vous êtes triste comme un bonnet de nuit, c’est que vous ne vous êtes pas fait raser, voyez-vous ! Revenez demain en sortant de chez le coiffeur. Je vous embrasserai ; vous me donnerez l’étrenne de votre barbe. »— (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)