bouillerie d’opium

Mot composé de bouillerie et de opium.

bouillerie d’opium \buj.ʁi d‿ɔ.pjɔm\ féminin

1. (Industrie) Manufacture d’opium raffiné (chandoo ou chandou).
   • Des rats qui avaient élu domicile dans une bouillerie d’opium ont été trouvés morts en grand nombre peu de jours après la clôture de cet établissement; accoutumés à respirer les vapeurs exhalées des chaudières, ils ont cessé de vivre dès qu’elles leur ont manqué. — (Louis de Carné, Voyage en Indo-Chine et dans l’empire chinois, 1872)
   • Des rats venaient le soir, en grand nombre, humer les vapeurs qui s’échappaient des fourneaux d’une bouillerie d’opium de la ville. — (Francis Garnier, Voyage d’exploration de l’Indo-Chine: effectuée par une commission française présidée par le capitaine de frégate Doudart de Lagrée, relation empruntée au journal le tour du monde, 1885)
   • Contiguë au hangar des machines, s’élève une construction de 50 mètres de longueur sur 20 mètres de large avec une toiture très élevée, muni d’un lanterneau : c’est la bouillerie d’opium. — (Gouvernement Général de l’Indochine, Note sur l’Opium, 1906)
   • C’est ainsi qu’à l’intérieur de l’enceinte, dans un endroit discret, il fait construire une bouillerie d’opium. — (Lucien Bodard, La guerre d’Indochine, 2014)