Singulier | Pluriel |
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boîte de nuit | boîtes de nuit |
\bwat də nɥi\ |
boîte de nuit \bwat də nɥi\ féminin (orthographe traditionnelle)
Si j'étais pas faignante je me mettrais à faire les boîtes de nuit, sérieusement, la noce sans m'amuser, j'y parviendrais : tendre ma joue à embrasser, comme un paillasse à la parade tend sa joue à claquer.— (Léon Frapié, La divinisée: roman d'une femme, éd. E. Flammarion, 1927, p. 225)
J’avais pour invité, dans un bar de Montmartre, le chasseur d’une boîte de nuit qui, sous son beau costume, abritait une nature inquiète.— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
L’année dernière, le Point de vue, à Laz, a fermé, victime de l’épidémie de covid sur l’économie des boîtes de nuit.— (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 11)
Elle a tenu les emplois les plus divers, pour finir dans les vestiaires d’une boîte de nuit.— (Mohed Altrad, Éden : l’extrême tu éviteras, L’Harmattan, 1998, page 98)
Ainsi « boîte de nuit » nous a été signalé à plusieurs reprises comme un « togolisme ». Par contre, de véritables écarts ont été omis car ils apparaissaient à tous les locuteurs comme la forme française « correcte », en raison de leur grande fréquence d'emploi : .— (Annales de l'Université d'Abidjan: Linguistique, 1974, vol. 7-10, page 138)