branle-bas

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Voir aussi : branlebas

Étymologie

De branle, dans le sens de hamac, et de bas. Expression de la marine de guerre à voile. L’expression signifie « décrocher son hamac ». Cet ordre était donné avant le combat, pour d’une part faire de la place aux pièces d’artillerie, mais surtout placer les hamacs contre la paroi intérieure du navire. Cette couche supplémentaire limitait la course des éclats de bois, bien plus dévastateurs que le boulet de canon en lui-même lorsque celui d’un ennemi traversait la coque en bois.

Nom commun

Singulier Pluriel
branle-bas branle-bas
branles-bas
\bʁɑ̃l.bɑ\

branle-bas \bʁɑ̃l.bɑ\ masculin

  1. (Marine ancienne) Action de détendre tous les branles ou hamacs d’entre les ponts, de les mettre dans les filets de bastingage et de dégager les batteries pour se disposer au combat.
    • Faire branle-bas.
    • Branle-bas général.
    • Branle-bas de combat.
    • Il fit le commandement de branle-bas.
  2. (Par extension) Alerte et préparation immédiate au combat.
    • Mais avant que Kurt eût pu fournir une explication, les sonneries aiguës du branle-bas appelèrent chacun à son poste, et l’officier s’éloigna. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 240 de l’édition de 1921)
  3. (Par extension) Réveil de l’équipage.
  4. Agitation générale, généralement constituée de préparatifs, en raison d’un évènement subit, important ou potentiellement dangereux.
    • Quand on apprit l’arrivée des ennemis, ce fut un branle-bas dans toute la ville.
    • Un chevaucheur arriva au galop, annonçant que le train de la reine d’Angleterre était en vue; aussitôt se refit un grand branle-bas. — (Maurice Druon, Le roi de fer)
  5. (Par extension) Agitation.
    • nous nous sommes ensuite dirigés vers les quais où existe le branle-bas ordinaire des bateaux en partance. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1898), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
    • À sept heures, au crépuscule, les premières lumières de Batoum apparurent. Je distinguai mal les abords enfumés du port. On s’agita à bord du Djoulfa. Le branle-bas d’accostage commença. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 147)
    • L’atmosphère confinée de chaque histoire rassure les censeurs politiques. En effet, elle ignore les grands branle-bas du monde, se concentre le plus souvent sur un noyau étroit, la famille, la petite ville de province, rien qui soulève les grands problèmes qui fâchent. — (Le Point, 3 janvier 2003)

Variantes orthographiques

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • Lyon (France) : écouter « branle-bas  »

Références