briolage

(1887) Dérivé de brioler, avec le suffixe -age.

briolage \bʁi.jɔ.laʒ\ masculin

1. (Berry) Chant au rythme lent destiné à soutenir le travail des bœufs à l’attelage pendant le labour.
   • Mais les plus frappantes, les plus véritablement belles parmi les chansons relatives aux travaux de la terre, sont celles qui se chantent au labourage pour animer les bœufs. De formes et d’allures un peu différentes suivant les provinces, elles sont aussi désignées sous divers noms : briolage dans le Berry ; — (Julien Tiersot, Histoire de la chanson populaire en France, E. Plon, Nourrit et C^ie, Paris, 1889, page 154)
   • Certes le pays de La Châtaigneraie ne peut prétendre être le seul etrritoire où se pratiquait le chant de labour avec des bœufs. Dans La Mare au diable, George Sand nous décrit avec le briolage berrichon un phénomène tout à fait comparable. — (Christian Brémaud, in Le chant de plein air des laboureurs: dariolage, briolage... Actes du colloque au pays de La Châtaigneraie, L’Harmattan, Paris, 2012, page 22)

• dariolage (Vendée)
• tiaulement (Nivernais)

• brioleux

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• « briolage », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage