Singulier | Pluriel |
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bêche-de-mer | bêches-de-mer |
\bɛʃ də mɛʁ\ |
bêche-de-mer \bɛʃ.də.mɛʁ\ féminin
Fins gourmets, les Chinois se délectent d'une holothurie vivant dans les eaux tropicales, la bêche-de-mer. Les plongeurs indigènes vont la chercher entre les rochers de deux à quatre mètres de profondeur.— (Jean Heffer, Les États-Unis et le Pacifique, éd. Albin Michel, 1995, p. 42)
La bêche-de-mer, c'est ce que les anglophones appellent le Sea Cucumber (ou “concombre de mer”), et les habitants d'Extrême-Orient le tripang. Il s'agit en fait d'une grosse holothurie, animal marin très proche de l’étoile de mer.— (Bertrand Canavy, Comment soulager l’arthrite et les rhumatismes, Lulu.com, 2014, p. 20)
Invariable |
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bêche-de-mer \bɛʃ.də.mɛʁ\ |
bêche-de-mer \bɛʃ.də.mɛʁ\ masculin
Pour diriger les esclaves, les colons parlaient le "bêche-de-mer", un charabia fait d'un mélange de mots anglais, français et indigènes. Ce bêche-de-mer était le dialecte commun entre les Canaques et les rares habitants d'origine européenne des Salomon.— (Charles Durand, La langue française: atout ou obstacle ?, Presses Universitaires du Mirail, 1999, p. 66)
L'absence de conjugaisons est l'une des caractéristiques les plus intéressantes du bêche-de-mer. Tous les verbes s'emploient à l'infinitif, précédés de l'expression passe-partout "moi", "toi" ou "lui", "y en a" ou encore "y en a moyen moi" (toi ou lui).
Au Vanuatu (ex-Nouvelles-Hébrides), le français est langue officielle avec l'anglais et le bêche-de-mer (bichelamar) ; mais le français est en recul devant l'anglais du fait de la politique menée par le gouvernement anglophone.— (Nicole Le Douarin & Catherine Puigelier, Science, éthique et droit, éd. Odile Jacob, 2007, p. 53)