c’te \s‿tə\ masculin et féminin identiques (Familier) syncope contraction
C’te lettre ! la voilà !— (Auguste Arnould, Huit ans de plus, 1837)
Ah ! v’là c’te jolie pièce de vingt-quat’ sous tout’ neuve.— (Louis Charles Caigniez, Théodore Baudouin d’Aubigny, La pie voleuse ou La servante de Palaiseau, 1828)
— Eh pourquoi-t-est-ce que vous n’entriez pas, et que vous vous rangiez derrière c’te buisson, là où ce que vous avez été bien surpris d’être surpris par moi ?— (George Sand, Jeanne, 1844)
C’est Cadichon, l’âne de c’te pauvre mam’selle Pauline.— (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
— Ah ! c’qu’elle est jolie, c’te machine ! C’est comme qui dirait un salon. Ça doit coûter des mille et des cents...— (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 219)
— C’est quand même marrant, tu trouves pas, dans c’te putain d’armée, c’est les morts qu’on balade en auto…— (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 189)
« Il a-tu un nom c’te gang de filles-là ? » s’amuse Richard, qui observe le groupe en souriant, appuyé sur sa canne.— (Hélène Gélot, Les Montréalais transforment leurs ruelles en jardins conviviaux, Reporterre, 13 juillet 2017)
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