Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot ce. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot ce, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire ce au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot ce est ici. La définition du mot ce vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dece, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Titre correct : « ce ou ce ». En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre n’a pu être restituée correctement.
Probablement de l'adverbe latin ecce ou de l'utilisation adjectivale du pronom interrogatif quis. Mais la variante féminine cette, qui est vraisemblablement une contraction de ecceista peut démontrer l’origine interjectivale plutôt que celle pronominale. Dans une forme contractée vient de l'adverbe spatial latin ecce fortement lié au mot suivant : eccehomo (« cet homme »), ou avec un pronom lié adjectivement : ecce ista vacca (« cette vache »).
Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l’objet est en nombre multiple ou lorsqu’on veut appuyer encore plus sur ce qu’on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la distance) après le nom.
Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n’y a qu’un seul chien)
Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l’autre chien, le plus éloigné)
Je vais prendre ce chemin.
Je me suis adressé à cet homme.
Cette femme est mère de trois enfants.
Ces livres sont intéressants.
Il est impossible de sortir par ce temps-là.
Lorsqu’on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l’usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la répétition).
Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
Plutôt que d’acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
Qu’est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
— Je suis passé vers dix heures hier soir. — À cette heure-là, je n’étais pas encore rentré.
On l’utilise également pour reprendre l’objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
La semaine dernière, j’ai lu L’Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
Je cherche depuis tout à l’heure un marteau. J’ai vraiment besoin de cet outil.
Cette chose, cette situation, ce fait. Note d’usage : Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, presque toujours avec le verbe être et rarement aussi avec les auxiliaires devoir, pouvoir ou avoir au singulier[1][2][3], référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n’importe quelle chose qui n’est pas encore exprimée.
Ainsi, vous serez en mesure de l’interroger depuis un autre téléphone et ce, même lorsque vous vous trouvez à l’étranger.— (Pierre Mainguenaud, Vous avez une messagerie..., dans Mobiles magazine, juin 2001, page 60)
Qui aurait pu penser que Claire se servirait du numéro de téléphone qu'il avait collé sur le frigo en cas de problème, et ce depuis neuf ans qu'il accompagnait cette excursion?— (Maggie O'Farrell, En cas de forte chaleur, traduit de l'anglais (Irlande) par Michèle Valencia, Editions Belfond, 2014)
Il n’aimait pas madame Donis, et ce lui était une satisfaction que sa petite-fille partageât ses sentiments.— (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
Au moins ce vous est un soulagement de penser que Dieu l’a reçue près de lui.— (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
Ce serait le comble qu’il ne vienne pas !
C’est mon anniversaire aujourd’hui.
Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
Ça sonne ! Ce doit être lui !
Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
Sur ce, au revoir !
Ç’avait été plus intéressant qu’on ne l’avait imaginé.
(C’est … ; c’est … qui … ; c’est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
Oui, c’est moi qui reçois cette lettre pressée, et c’est moi qui ris de toute mon âme de la ridicule frayeur qu’elle nous peint.— (Donatien Alphonse François de Sade, Aline et Valcour, Lettre XII, 1795)
Ce n’est point à la liberté politique que je veux renoncer ; c’est la liberté civile que je réclame, avec d’autres formes de liberté politique.— (Benjamin Constant, De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes, 1819)
(C’est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
— Qu’est-ce qui se passe ? — C’est mon bébé qui pleure.
Notes
Pour les autres verbes, on dit ça ou cela. Dans ce cas, ces mots ne sont pas contrastés avec ceci.
On dit généralement ce sont au lieu de c’est si l’attribut est au pluriel, excepté nous et vous, pour lesquels on utilise toujours c’est. L'usage de ce sont dans le registre formel a relégué c’est au langage parlé. Néanmoins, à la forme interrogative, sont-ce est rarement usité, on y préfère est-ce ou est-ce que ce sont.
Ce sont des choses qui arrivent.
Est-ce des choses qui arrivent ?
Est-ce que ce sont des choses qui arrivent ?
C’est nous.
L’inversion clitique est presque limitée au verbe être mais possible avec le verbe pouvoir ou devoir.
Par un usage général fort ancien, on a toléré certaines abréviations comme n’étant pas nuisibles, telles que celles de Mr ou sr pour Monsieur ou sieur ; Me pour maître ; Mme ou De pour Madame ou dame ; MM. pour Messieurs ; fol., ro, vo, ce, vol., no pour folio, recto, verso, case, volume, numéro ; led., lad., lesd. pour ledit, ladite et lesdits ou lesdites.— (L. Vélain, Cours élémentaire du notariat français, Auguste Durand, Libraire, Paris, 1851)
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage