Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot an. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot an, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire an au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot an est ici. La définition du mot an vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dean, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Je ne suis pas arrivé à l’âge de quatre-vingt ans pour rétracter en rien les convictions de ma vie entière.— (Réponse de M. Raspail père à l’avocat général, lors du procès de François-Vincent Raspail le 12 février 1874)
Autour d’une table, un groupe d’hommes étaient rassemblés, et une femme de trente à trente-cinq ans s’accoudait sur le comptoir.— (H.G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908, traduit par Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, 1921, page 385)
J’avais neuf ans et j’attrapais avec mon frère des sauterelles que nous faisions griller dans le jardin pour les manger.— (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie.— (Paul Nizan, Aden Arabie, chapitre I, Rieder, 1932 ; Maspéro, 1960)
Céline Thiébault était alors une jeune fille « bienfaisante », une de ces grandes filles brunes qui paraissent vingt ans au lieu de quinze, de celles qu’à la campagne on compare volontiers à une pouliche et que les hommes, vieux et jeunes, détaillent avec une basse envie, un violent désir.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
C’est un long vieillard, mince comme un baliveau, un peu courbé par une bonne septantaine d’ans.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Louis le Pieux meurt en 840 sur le Rhin. Un an plus tard, la flotte danoise embouque l’estuaire de la Seine.— (Patrick Louth, La civilisation des Germains et des Vikings, Genève : éd. Famot, 1976, page 141)
L’ordonnance de 1681 et l’arrêté de l’an IX ne laissent pas aux particuliers la faculté d’établir, quand, comme et où bon leur semble, des madragues.— (A. Beaussant, Code maritime ou Lois de la marine marchande, 1840)
Le 16 germinal de l’an II (5 avril 1794) fut rendu le fatal verdict contre les dantonistes, auxquels, avons-nous dit, se trouvaient accolés d’ailleurs des hommes peu dignes de recommandation.— (Ernest Hamel, Histoire de Robespierre, 1867, page 485)
En l’an VIII, le département du Gard fut partagé en quatre arrondissements de sous-préfectures: Alais, Nimes, Uzès et le Vigan.— (Dictionnaire topographique du département du Gard, par Eugène Germer-Durand, Paris : Imprimerie impériale, 1868, p. xxv.)
L'interlocuteur avait vite fait de s'apercevoir que, si le corps s'affaissait sous le poids des ans, l'esprit, par contre, était des plus lucides..— (Chanoine Yves Bonneval, Quarante ans après, ou La nouvelle chanson de nos pierres, 1933-1974, part. 2 : Les acteurs, chap. 6 : Mgr Amédée Bouyssonie, Brive-la-Gaillarde : édité par l’École Bossuet & impr. Chastrusse, 1975)
La diva est coquette, et sait masquer ses rides avec habileté. L’outrage des ans est pourtant plus grave qu'il n'y paraît au premier regard.— (Rémy Cabrillac, « Faut-il conserver le régime de communauté réduite aux acquêts ? », dans 1965-1985-2015 : Cinquante ans de droit des régimes matrimoniaux : Bilan et perspectives, sous la direction de Vincent Egéa, Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2018, p. 52)
Anthime le savant, l’athée, celui dont le jarret perclus, non plus que la volonté insoumise, depuis des ans n’avait jamais fléchi (car il est à remarquer combien chez lui l’esprit allait de pair avec le corps), Anthime était agenouillé.— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
Le 6 août, le robot Curiosity fêtera les deux ans de son arrivée sur Mars. Ce qui correspond à un peu plus d’un an martien, soit 687 jours terrestres... Lentement mais sûrement, l’exploration se poursuit.— (Vahé Ter Minassian, L’année martienne de Curiosity, le 19 juin 2014 , sur le site du Monde (www.lemonde.fr))
Détentrice du premier rang dans le panthéon des dieux célestes, la planète Vénus devait également jouer un rôle primordial dans la vie de tous les jours. . Le cycle de 52 ans représentait un laps de temps sacré étroitement lié avec la rotation de la planète Vénus et les divisions du temps de l'année et des cycles se fondaient sur le partage de l’an vénusien. . Tous les 52 ans, le calendrier sacré de 260 jours coïncidait avec le calendrier solaire de 365 jours.— (Hervé Beaumont, Mexique, Paris : Éditions Marcus, 2006, p. 37)
Notes
La différence entre an et année est que le premier mot sous-entend une période ponctuelle qui va d’un point de départ à un point d’arrivée alors que le second mot fait référence à la durée elle-même. Quand on dit « J’ai vingt-cinq ans », on considère le point de départ (la naissance) par rapport au point d’arrivée (la date à laquelle on parle). Quand on dit « Il a travaillé vingt-cinq années dans cette usine », on insiste sur la durée, sans s’occuper ni du point de départ ni du point d’arrivée.
Le mot an ne s'emploie pas quand sa mesure se termine par au moins six zéro, on emploie alors le terme "(d’) années", par exemple un million d’années.
Je fais connaître les travaux de recherche en linguistique de Alpheratz, an cherchaire qui propose toute une grammaire du français inclusif avec une formulation neutre.— (commentaire de Charline Léna JENNY, en tous genre, 2019 → lire en ligne)
(Variations diaéthiques)Déterminant neutre placé devant un nom représentant une personne que l’on ne connaît pas avec précision et dont le genre n'est pas déterminé. L’articleindéfini a souvent le sens de « (1) parmi d’autres ».
An autaire ou un personnage de votre corpus vous étonne par son sexisme ?— (épinglé·es, Épinglæs 2019 : “Luttes & Intersections”, 2019 → lire en ligne)
Des livres avec des personnages autistes, il en existe quelques-un, certains bons, d'autres moins. Mais ce qui est certain, c'est qu'une personne neurodivergente repère aussitôt les livres dit « own voice », c'est à dire avec un protagoniste neurodivergent écrit par an autaire neurodivergent.— (Léonor Baumann, facebook, 2022 → lire en ligne)
Être douæ en grammaire, orthographe et typographie ne suffit pas pour corriger un manuscrit ; c’est pourquoi il vaut mieux laisser ce travail à an correctaire professionnæl.— (Nepenth S,Mon regard sur le monde de l’édition,Le chat séraphique, 2020 → lire en ligne)
Pawel Walerjewitsch Durow kam 1984 in Leningrad zur Welt, verbrachte seine Jugend allerdings in Turin, wo sein Vater, ein Linguist, an der Uni lehrte.— (Andreas Danzer, « Pawel Durow, der Mann hinter dem umstrittenen Messenger Telegram », dans Der Standard, 25 août 2024)
Pavel Valerievitch Dourov est né à Léningrad en 1984, mais a passé sa jeunesse à Turin, où son père, linguiste, enseignait à l'université.
Der Engländer begibt sich an einen Urlaubsort ausschließlich dann, wenn er sicher sein kann, dort andere Engländer anzutreffen.— (Michel Houellebecq, traduit par Hinrich Schmidt-Henkel, Lanzarote, DuMont Buchverlag, Köln, 2000)
L'Anglais se rend dans un lieu de vacances uniquement parce qu'il est certain d'y rencontrer d'autres Anglais.
Chaîne de signes identifiant le champ pour le destinataire.
Schon lange haben Wirtschaftsverbände gewarnt, jetzt bestätigt eine unabhängige Studie den Verdacht: Lohnzahlungen an Arbeitnehmer fügen deutschen Unternehmen jährlich Schäden in Milliardenhöhe zu.— ((fed, dan, ssi), « Studie: Lohnzahlungen verursachen Milliardenschäden für deutsche Unternehmen », dans Der Postillon, 21 août 2014)
Les associations des entreprises ont mis en garde depuis longtemps déjà, mais une étude indépendante confirme aujourd'hui les soupçons : les salaires versés aux employés causent chaque année des dommages de plusieurs milliards aux entreprises allemandes.
Habituellement utilisé pour se référer à quelque chose qui est sur une surface verticale en opposition à auf, qui fait référence à une surface horizontale.
Quand la préposition an est suivie par l’article défini masculin ou neutre au datif (par exemple : dem ), les deux mots peuvent se contracter en am (« au »).
Quand la préposition an est suivie par l’article défini neutre à l’accusatif (par exemple : das ), les deux mots peuvent se contracter en ans (« au »).
(an) Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
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Forme du valdôtain des communes d’Arnad,Brusson, Charvensod, Courmayeur, Introd, Montjovet, Valgrisenche, Valtournenche. Forme du francoprovençal de la commune de Barmes dans le Val d’Ala, Piémont.
D : enclenche la lénition après de, do et i (sauf pour d, t ; s fait sa lénition en ts ; s fait toujours lénition avec des noms féminins même avec des prépositions qui normalement enclencherait l'éclipse, mais ne fait pas de lénition avec les noms masculins et enclenche l'éclipse dans les autres cas (bien que cela varie en fonction du dialecte). E : enclenche l'éclipse H : enclenche la prothèse en « h » L : enclenche la lénition (sauf pour d, t ; s fait sa lénition en ts) T : enclenche la prothèse en « t »
Versions consolidées du traité sur l’Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne
an t-uisce
'l’eau
an bhean
'la femme
an pháiste
de l’enfant
ag an gcailín/chailín
à la fille
Particule 1
an\ə\ (devant une consonne), \ə.nˠ-\ (devant « a/á, o/ó, u/ú ») ou \ə.n̠ʲ-\ (devant « e/é, i/í »)
Particule interrogative, permettant de former des questions directes et indirectes avec un sens semblable au français « est-ce que ». Note d’usage : la particule enclenche l'éclipse. Elle est suivie de la forme dépendante des verbes irréguliers si cela est possible. Elle n'est pas utilisée au passé sauf pour certains verbes irréguliers.
An bhfuil tú ag éisteacht?
'Est-ce que tu écoutes ?
Níl a fhios agam an bhfuil sé anseo.
Je ne sais pas s'il est ici.
Vocabulaire apparenté par le sens
ar(Avec le passé des verbes réguliers et de certains verbes irréguliers)
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: Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, préf. de Pierre-Yves Lambert, Errance, Paris, 2003, 2e édition, ISBN2-87772-237-6 (ISSN 0982-2720), page 49-50
An s’oppose ordinairement à utrum ou à num. Quelquefois l’adverbe exprimant l’interrogation dans le premier membre de phrase peut être sous-entendu. Enfin, les deux membres de phrase peuvent commencer l’un et l’autre par an. An se trouvant toujours exprimé dans les interrogations de ce genre, tandis que utrum, num, ne, -ne, peuvent être sous-entendus, an est arrivé à être le signe spécial du doute. Dans les locutions nescioan, haud scioan, le doute revêt une nuance proche de l’affirmation. De là les tours comme : Liv., XXIII, 16. Ingens eo die res, ac nescio an maxima illo bello gesta sit. Ainsi s’explique forsitan (pour fors sit an), locution qui marque la possibilité de l’idée qui suit, primitivement opposée sans doute à une autre alternative. Forsitan avec le verbe sous-entendu donne forsan. Parallèlement à forsan on a fortan (fortean). Fortassis est pour fortan sis = forte an, si vis. De là fortasse (→ voir magis et mage, amaris et amare), et en ajoutant encore une fois le signe du doute, fortassan.
Lewis & Short le donnent d’origine « très obscure ». Impossible de dire s’il est apparenté au sanscrit anjas, à l’allemand ander, oder, l’anglais other, or. Pour Julius Pokorny aussi, il est « douteux » d’affirmer que les particules indo-européennes exprimant le doute appartiennent (pour résumer en donnant leurs équivalents latins) à ne, en-im ou bien in, ēn, les deux pouvant, sémantiquement parlant, aboutir au même résultat.
(Pour reprendre ce qui vient d’être dit et en demander une confirmation)Maisest-ce que ?
vin appellem hunc Punice ? — an scis ?— (Plaute, Pœn. 990)
veux-tu que je lui parle en carthaginois ? — mais est-ce que tu sais ?
adeone me delirare censes, ut ista esse credam ? — an tu haec non creais ?— (Cicéron, Tusc. 1, 10)
me juges-tu assez extravagant pour croire à tout cela ? — Tu n’y crois-tu pas, hein ?
(Pour interroger sur la réalité d’une chose)Est-ce quevraiment ? Est-il vrai que ? Chez les comiques an est souvent accompagné de eho, die, obsecro, « dis-moi, je te prie » ; on trouve aussi anne pour opposer une protestation et solliciter une réponse négative, « mais est-ce que ? »
nam quod rogas, ut respiciam generum meum, an dubitas quin ea me cura sollicitet— (Cicéron, Epistulae ad familiares, 2, 16, 5)
quant à la prière que tu m’adresses, d’avoir égard à mon gendre, est-ce que vraiment tu doutes que je ne sois pour lui en souci ?
flagitium facimus — an id flagitiums, si...?— (Ter. Eun. 383)
nous faisons un scandale — hé ! Est-ce un scandale que de...
contra rem suam me venisse questus est; an ego non venissem contra alienum pro familiari et necessario ?— (Cicéron, PhU. 2,3)
il s’est plaint que je sois intervenu contre ses intérêts ; mais ne devais-je pas intervenir contre un étranger en faveur d’un ami et d’un parent ?
(Pour fortifier, appuyer ce qu’on vient de dire) Est-ce que vraiment ?
nescio ecquid ipsi nos fortiter in re publica fecerimus ; si quid fecimus, certe irati non fecimus; an est quicquam similius insaniœ quam va?— (Cicéron, Tusc. 4, 52)
je ne sais si j’ai accompli moi-même quelque acte courageux dans ma vie politique ; si j’en ai accompli, à coup sûr il n’y entrait nulle colère ; d’ailleurs est-il rien vraiment qui ressemble plus à la folie que la colère ?
oratorem irasci minime decet, simulare non dedecet ; an tibi irasci tum videmur, cum quid in causis acrius dicimus?— (Cicéron, Tusc. 4,55)
se mettre en colère ne sied pas du tout à l’orateur, mais le feindre ne lui messied point ; par ex., crois-tu vraiment que je sois en colère toutes les fois que dans une plaidoirie je parle avec plus de vivacité que d’ordinaire ?
mane : turbast nunc apud arum; an te ibi vis inter istas vorsarier prosedas?— (Plaute, Pœn. 265)
attends, il y a foule maintenant auprès de l’autel; ou bien par hasard veux-tu te mêler à toutes ces prostituées ?
nisi hoc indignum pictas quod...; an quod diligenter defenditur, id tibi indignum facinus videtur ?— (Cicéron, Amer. 148)
peut-être trouves-tu indigne le fait que... ; ou bien par hasard est-ce le soin qu’on met à le défendre qui te paraît un crime indigne ?
an existimas?— (Cicéron, Att. 10,11, 2)
ou bien par hasard crois-tu ?
(Pour fournir la réponse à une interrogation)Serait-ceque ? Ne serait-ce pas que ? C’est sans doute que.
nolo me in via cum hac veste videat — quamobrem tandem ? an quia pudet ? — id ipsum.— (Ter. Eun. 907)
je ne veux pas qu’il me voie dans la rue avec cet accoutrement — pourquoi donc ? serait-ce parce que tu as honte ? — précisément.
quando ista vis evanuit ? an postquam homines minus creduli esse cœperunt ?— (Cicéron, Div. 2, 117)
quand cette propriété (vertu) s’est-elle évanouie ? ne serait-ce pas depuis que les hommes sont devenus moins crédules ?
quid ad se venirent ? an speculandi causa ?— (César, G. 1, 47, 6)
pourquoi venaient-ils vers lui ? n’était-ce pas pour espionner ?
cujum pecus ? an Melibcei?— (Virgile, B. 3, 1)
à qui le troupeau ? n’est-ce pas à Mélibée ?
quid exspectas ? an dura ab inferis exsistat?— (Cicéron, Verr. 1, 94)
qu’attends-tu ? qu’il sorte des enfers ?
(Suivi de la parataxe) Il porte sur deux propos, juxtaposées dont la première s’oppose à la seconde.
an Scythes Anacharsis potuit pro nihilo pecuniam ducere, nostrates philosophi facere non poterunt?— (Cicéron, Tusc. 5, 90)
est-ce que le Scythe Anacharsis pourrait considérer l’argent comme rien alors que nos philosophes non ?
Interrogation directe double.
Le premier membre est fait avec -ne, num, uter : est-ce que... ou bien ?, souvent le second membre introduisant l’idée la plus probable : est-ce que... ne... pas, au contraire, plutôt.
visne tolum hune locum accuratius eliam explicemus quam itti ipsi qui et hœc et alia nobis traduierunt, an iis contenti esse, qum ab illis dicta surit, possumus?— (Cicéron, Or. 174)
veux-tu que nous traitions ce point entièrement avec plus de soin encore que ceux-là mêmes qui nous ont transmis ces idées parmi d’autres, ou pouvons-nous nous contenter de ce qu’ils ont dit ?
num... Cleanthem aut Diogenem Stoicum coegit in suis studiis obmutescere senedus ? an in omnibus his studiorum agilatiovitœ œqualis fuit ?— (Cicéron, CM 23)
est-ce que Cléanthe ou Diogène, le Stoïcien, ont été forcés par la vieillesse de renoncer à leurs études ? chez tous ces gens-là au contraire l’activité intellectuelle n’a-t-elle pas duré autant que leur vie ?
uter tandem rex est, isne, cui... an is qui... ?— (Cicéron, Sull. 22)
lequel des deux enfin agit en roi, celui à qui.., ou celui qui... ?
(Aucune particule au premier membre)
etiam red-ditis nobis filios et servom ? an ego experior... ?— (Pl. JBoc. 1167)
nous rendez-vous enfin nos fils et mon esclave ou vais-je avoir recours...?
Interrogation formant parenthèse :
oblrectatum esse Gabinio dicam anne Pompeio an utrique.— (Cicéron, Pomp. 57)
on a dénigré, dirai-je, Gabinius ou Pompée ou tous les deux.
Hortensius me quoque, jocansne an ita sentiens, coepit hortari ut.— (Cicéron, Ac. 2,63)
Hortensius se mit aussi, par badinage ou sérieusement? à m’exhorter à...
ego utrum nave ferar magna an parva, ferar unus et idem.— (Horace, Ep. 2, 2, 199)
pour moi, que je sois porté sur un grand ou sur un petit navire je serai toujours le même.
paucis ante quam mortuus est an diebus an mensibus.— (Cicéron, Br. 89)
Après nescio, haud scio, « je ne sais pas » ; qui scio ? comment sais-je ? dubito, je doute ; incertum est, il n’est pas sûr, an signifie « si ne... pas ».
qui scis an tibi istuc evenial prias quam mihi?— (Plaute, Most. S8)
comment sais-tu si cela ne t’arrivera pas plus tôt qu’à moi ?
qui scis an quœ jubeam sine vi faciat.— (Ter. Eun. 790)
il se pourrait qu’il fasse sans contrainte ce que j’ordonne.
haud scio an aliter sentias.— (Cicéron, de Or. 1, 263)
peut-être bien as-tu une autre opinion.
de L. Brulo dubitarim an propter odium lyranni ecfrenatius in Aruntem invaserit.— (Cic. Tusc. 4, 50)
concernant L. Brutus, je serais porté à croire qu’il s’est jeté sur Aruns avec plus d’emportement à cause de sa haine du tyran.
haud scio an nulla beatior (senectus) possit esse.— (Cicéron, CM 56)
il se pourrait qu’il n’y ait pas de vieillesse plus heureuse.
id haud scio an non possis.— (Cicéron, Ac. 2, 81)
peut-être ne le peux-tu pas.
temptas an sciamus.— (Plaute, Pœn. 557)
tu essaies de voir si nous savons.
quid refert an alia mutis dissimilia habeat.— (Sen. Ir. 3, 27, 2)
qu’importe (s’il a) qu’il ait d’autres points de différence avec les animaux.
an accincti forent rogitantes.— (Tacite, H. 2, 88)
consultés sur le point de savoir s’ils accordaient.
M. Curtium castigasse ferunt dubitantes, an ullum magis Romanum bonum quam arma virtusque esset.— (Live, 7, 6, 3)
M. Curtius leur reprocha, dit-on, leurs hésitations en demandant si pour les Romains il y avait un bien avant les armes et le courage.
Interrogation indirecte double. Il se construit avec ne, si, num, uter.
si a natura deus aliqui requirat, contentane sit suis integris sensibus an postulet melius aliquid…— (Cicéron, Ac. 2, 19)
en supposant que quelque dieu demande à la nature si elle se contente des sens comme elle les possède, mais en bon état, ou si elle réclame quelque chose de mieux…
rectene an secus, nihil ad nos.— (Cic. Pis. 68)
ont-ils raison ou non, cela ne nous importe pas.
utrum esset utilius suisne servire an...— (Cicéron, Verr. 4, 73)
laquelle des deux situations était la plus avantageuse, être sous le joug de leurs compatriotes, ou...
(Aucune particule dans le 1er membre)An est parfois suivi de non ou -ne.
nihil interest nostra vacemus an cruciemur dolore.— (Cicéron, Fin. 4, 69)
pour nous, il n’y a pas d’importance (si nous sommes exempts ou si...) que nous soyons exempts ou accablés de douleur.
non crediderit facium an tantum animo roboris fuerit, non traditur certum.— (Live, 2, 8, 8)
ne crut-il pas à l’événement ou eut-il une telle force d’âme, la tradition est incertaine sur ne point.
nescio tu ex me hoc audiveris an non.— (Plaute, Mil. 1265)
je ne sais si tu m’as entendu dire ceci ou non.
nec sequom an-ne iniquom imperet, cogitabit.— (Plaute, Amp. 173)
il ne songera pas si ses ordres sont justes ou injustes.
rogitando sanus sim anne insaniam.— (Ter, Eun. 656)
à force de demander si je suis de bon sens ou insensé.
quid de consulatu toquar, porto vis anne gesto?— (Cicéron, Pis. 3)
que dire du consulat? parlerai-je de l’acquisition ou de la gestion ? à ton choix.
La forme de ce mot avec n final est utilisée lorsque le mot qui suit débute soit par une voyelle, soit par les consonnes d, h, n, t ou z (règle « de l’Eifel »), sinon « a » est utilisé.
Un, une. Note : dans l’usage familier moderne, la forme a de l’article défini s’utilise devant les voyelles et les consonnes sans distinction dans la plupart des dialectes. Cela n’est toutefois pas le cas dans la littérature par influence de l’anglais ou la forme an est privilégiée devant les voyelles.