Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot si. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot si, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire si au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot si est ici. La définition du mot si vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition desi, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(Nom 1) Des premières syllabes des hémistiches en latin de l'Hymne de saint Jean-Baptiste du poète Paul Diacre, choisies par Guido d’Arezzo au Xe siècle pour la dénomination des notes :
Dans le cas où, à condition que, supposé que. Note d’usage : Conjonction qui introduit une condition (suivie d’une conséquence) ou une supposition qui peut être supprimée en utilisant un conditionnel.
Si j’étais riche, je m’achèterais une maison.
Je vous donnerai tant, si vous faites ce que vous m’avez promis.
Je vous récompenserai, si je suis content de vous.
Si vous venez me voir, vous serez bien reçu.
Il dit que si vous partez, il vous suivra.
Si les choses en sont là, on ne peut plus y porter remède.
Il viendra s'il peut, s’il fait beau.
Ils auront tort, s'ils se fâchent de cela.
Pour introduire plusieurs conditions, au lieu de répéter si, on peut se servir de que, généralement suivi du mode subjonctif (mais le mode indicatif est possible)[1].
S’il fait froid et s’il pleut, nous risquons de tomber malades.
S’il fait froid et qu’il pleut, nous risquons de tomber malades.
S’il fait froid et qu’il pleuve, nous risquons de tomber malades.
Encore s'il avait témoigné quelque regret de sa conduite !
— Si tu ne t’étais pas cogné le genou, dit-il au bout d’un moment, tu aurais eu le temps d’y aller avant que l’obus éclate. — Si ! dit Maillat, et si je n’avais pas été en retard pour manger, et si j’y étais allé la première fois ! Si ! si ! si ! Je n’en ai pas fini avec ces "si !"— (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 233)
Si je suis gai, si je suis triste, c’est que j’en ai sujet.
Si cet homme est pauvre, est-ce une raison pour le mépriser ?
Si l’un est vieux et faible, l’autre est jeune et fort.
Si oui ou non. Note d’usage : Conjonction utilisée pour former une question indirecte après certains verbes comme demander, dire, savoir, ignorer, etc., marquant le doute, l’interrogation.
Je ne sais pas si je viendrai.
Dites-moi si vous irez là.
Vous demandez si je suis satisfait. Elliptiquement,
Est-ce que vous viendrez, ou si c’est lui ?
— Est-ce que tu préfères que je te fasse manger avant de partir, ou si tu aimes mieux que je te prépare tout pour que tu manges à midi ?— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 49, Robert Laffont, 1968)
Le regrettez-vous ? Si je le regrette !
Vous savez si je vous aime, Vous savez combien je vous aime.
Latin : (en général)si(la), (avec une condition négative)nisi(la), (avec une condition négative opposée à une première condition affirmative)si non(la), (avec une condition affirmative opposée à une première condition négative)sin(la)
Mais le passage était si étroit, et le vertugadin de la reine de Navarre si large, que sa robe de soie effleura l’habit du jeune homme, .— (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
Nous atteignons bientôt la région des nuages, et la température tombe si bas, que le froid nous mord horriblement les mains et les pieds.— (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
Seulement, remarquez bien ceci, l’Académie, même à cette époque où elle était si franchement réformiste, ne devançait pas l’usage ; elle le suivait.— (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
Pendant la longue durée de son administration il avait amassé une fortune considérable, si considérable, en effet, qu’un jour le gouvernement chérifien jugea le moment venu de s’en emparer. .— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 44)
Il poussa la porte si fort que le fer à cheval suspendu au linteau de chêne tinta faiblement.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
— Ah dis donc ! Si elle est jolie, cette môme ! Ah ma mère ! Si elle est jolie !— (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 193)
Si bien qu’à la fin du déjeuner il a appelé le garçon sur un beau si bémol dont les vitres tremblaient et il a passé son bras sous le mien.— (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Gary Holton, Marian Klamer, František Kratochvíl, Laura C. Robinson, Antoinette Schapper, The Historical Relations of the Papuan Languages of Alor and Panta, Oceanic Linguistics, 2012:1, pp. 86-122.
Ur miz ’zo ecʼh on o redek dre du-mañ ha dre du-hont o klask danvez ur wreg evidout, ha bep tro e kavez ur si bennak er polezi am bez kalz a boan o taremprediñ eus da berzh.— (Jarl Priel, En-dro da Vari-Sent…, in Al Liamm, no 23, novembre-décembre 1950, page 31)
Cela fait un mois que je cours à droite et à gauche pour te trouver une future femme, et chaque fois tu trouves un défaut quelconque au poulettes que j’ai beaucoup de mal à contacter de ta part.
Pep hini e-neus e si; an hini nʼe-neus ket daou e-neus tri.— (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - Troisième partie - Le style populaire, 1974, page 317)
Chacun a son défaut; celui qui nʼen a pas deux en a trois.
Ne vijent ket denel avat n’o dije nemet sioù.— (Youenn Olier, Prederiadennoù e sigur un nebeut skrivanerion vrezhonek, in Al Liamm, no 55, mars–avril 1956, page 52)
Mais ils ne seraient pas humains s’ils n’avaient que des défauts.
Le mot fait seī en ancien latin. Il est apparenté au pronom se, au grec ancien ἑ, he. En osque, la forme de cette conjonction est suni (→ voir nisi en latin), en ombriensve.
C’est probablement un ancien datif : si vis pacem, para bellum, « si tu veux la paix, prépare la guerre = tu veux pour toi la paix, prépare la guerre. » L’idée conditionnelle est entrée dans ce mot par suite du tour hypothétique des phrases où il était employé et par l’influence du subjonctif dont il était souvent suivi. II s’est passé quelque chose d’analogue pour la conjonction ut.
si quando nostri navim religaverant, undique suis laborantibus succurebant— (César. BC. 2, 6)
Si d’aventure les nôtres avaient trouvé l’occasion d’amarrer un navire au leur, alors de partout les ennemis accouraient pour aider leurs camarades en danger.
(Avec un verbe au futur simple dans la principale)
si hunc librum leges, gaudebo.
Si tu lis ce livre, je me réjouirai.
(On peut trouver l’impératif dans la proposition principale)
si rota defuerit, tu pede carpe viam.
Si tu ne disposes pas de voiture, fais la route à pied.
(On peut trouver aussi une périphrase avec un participe futur dans la proposition principale)
Felicior futurus est, si salvum habuerit filium; infelicior, si amiserit ?— (Sénèque. Ben. 5.)
Va-t-il être plus heureux s’il garde son fils sain et sauf, plus malheureux s’il le perd ?
Exprime le potentiel (possibilité qu’on envisage comme réalisable). Note : le latin emploie le subjonctif présent dans les deux propositions.
si venias, laetus sim.
Si tu venais, je serais heureux. > il est possible que tu viennes.
du présent (hypothèse contraire à la réalité). Note : le latin emploie le subjonctif imparfait dans les deux propositions.
si venires laetus essem.
Si tu venais, je serais heureux (en fait, tu ne viens pas maintenant).
haberes magnum adjutorem, posset qui ferre secundas, hunc hominem velles si tradere— (Horace. S. 9, 45-47.)
Tu pourrais avoir un précieux auxiliaire, capable de se charger d’un second rôle, si tu voulais introduire (à la Cour) l’homme que voici. (mais je sais que tu ne le feras pas).
du passé. Note : le latin emploie le subjonctif plus-que-parfait dans les deux propositions.
Si venisses, laetus fuissem.
Si tu étais venu, j’aurais été heureux (en fait, tu n’es pas venu).
Exprime une valeur causale.
antiquissimum genus poetarum est, si quidem Homerus fuit ante Urbem conditam.
La lignée des poètes est fort ancienne, puisque Homère a vécu avant la fondation de Rome.
Exprime la tentative ou l’effort : pour le cas où, pour voir si, avec l’idée que.
legatos miserunt si hostes suadere possent.
Ils envoyèrent des ambassadeurs pour le cas où ils pourraient persuader l’ennemi.
Epistulam Caesaris misi si minus legisses (misi : parfait épistolaire).
Je t’envoie la lettre de César pour le cas où tu ne l’aurais pas lue.
Helvetii si perrumpere possent conati— (César. B.G. 1, 8.)
Les Helvètes, après avoir essayé s’ils pourraient forcer le passage.
Armin Schwegler et Kate Green, Palenquero (Creole Spanish) - Comparative creole syntax. Parallel outlines of 18 creole grammars, 2007 → consulter le sur APICS