connaitre \kɔ.nɛtʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison), (orthographe rectifiée de 1990) (pronominal : se connaitre)
Je ne connais cette personne que de nom, de réputation, de vue.
Je ne connais rien de plus vil qu’une telle conduite.
Faire connaitre son opinion.
Cet enfant ne connait pas encore ses lettres.
Connaitre le bien et le mal.
Je ne lui connais point de défauts.
Il connut alors que le danger devenait pressant.
Ce chien connait bien son maitre.
Ce cheval connait le chemin.
La plupart des animaux connaissent les plantes qui peuvent leur être nuisibles.
Il veut que tous soient également soumis à la discipline et il ne connait à cet égard ni parents ni amis.
Quand il s’agit de ses intérêts, il ne connait personne.
Depuis qu’il est en place, il ne connait plus ses amis, il ne connait plus personne.
J’estime qu’il s’est déshonoré : je ne le connais plus.
Comme on lui refusait l’entrée, il se fit connaitre.
Faire connaitre qui on est.
Ne vouloir pas être connu.
Caton se fit connaitre de bonne heure par son amour pour la liberté.
Il s’est fait connaitre avantageusement.
Il s’est fait connaitre par ses écrits.
Il voudrait tout connaitre.
Connaitre une langue, une science, un art.
Il connait les mathématiques, le grec, le latin.
Connaitre à fond une science, une affaire.
Connaitre les livres, les pierreries, les tableaux, etc.
Je ne parle point de ce que je ne connais pas.
Il connait les ruses du métier, ce que l’expérience nous apprend à connaitre.
Connaitre ses intérêts.
Il n’y a rien de si connu.
Jadis le gendarme restait en poste sur place toute sa vie. Il connaissait tout le monde. Il picolait comme tout le monde.— (Balthazar Forcalquier, Chroniques noires à Thouars, La Crèche : La Geste Éditions, 2019, épisode 12)
Je connais bien cet homme, et je peux compter sur lui.
Je le connais pour ce qu’il est.
Il a trompé bien du monde, on ne le connaissait pas.
Cet homme gagne à être connu.
Je le connais incapable de mentir.
Je connais votre cœur.
Vous me connaissez mal, si vous m’attribuez de telles intentions.
Que vous connaissez peu les hommes !
C’est un homme qui connait bien le monde.
Le siècle qui posséda ce grand homme ne le connut pas.
On perdit cet écrivain lorsqu’on commençait enfin à le connatre.
C’est un homme connu.
Il est connu par son mérite.
Connaissez-vous quelqu’un de mes juges ?
Je n’en connais pas un.
Il connait tout le monde.
Je vous le ferai connaitre.
Je ne connais point cet homme-là, ni ne veux le connaitre.
Nous vous connaissons depuis longtemps.
On ne connait point l’hiver à la Martinique.
Vous êtes heureux de n’avoir jamais connu le mal de dents, le mal de tête.
Il ne connaissait plus le sommeil.
Connaitre le plaisir, la peur.
Il n’a jamais connu la haine, la jalousie, etc.
Son cœur allait bientôt connaitre l’amour.
Il ne connait point la crainte.
J’ai connu l’infortune.
En Angleterre, on ne connait point la loi salique.
Cet usage n’est point connu dans tel pays.
Ce peuple ne connait point les raffinements du luxe.
Il ne connait point ces vains ménagements.
Sa rage ne connut plus de frein.
Ce cheval connait la bride, les éperons, etc.
Je ne connais de maitre que vous, que lui, etc.
Sa fureur ne connait plus rien.
Ce juge connait des matières civiles et criminelles.
Il en connait en première instance.
Il en connait par appel.
Il ne peut pas connaitre de cela.
« Connais-toi toi-même » est une des plus belles maximes de la philosophie antique.
Je me connais, à sa vue il me serait impossible de me contenir.
Apprenez à mieux vous connaitre.
Un homme sage et qui sait se connaitre.
Il ne se connait plus.
Il se connait en mérite, en poésie.
Vous connaissez-vous à cela ?
Je m’y connais mieux que vous.
Il ne s’y connait point du tout.
L’informatique, ça me connait.
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