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Elle n’est pas obstinée. Elle n’est pas à vous imposer des promenades, et ci et ça.— (T. Bernard, Monsieur Codomat, 1907, page 154)
Il est toujours à m'appeler : « Lucie, donne-moi un mouchoir. Lucie donne-moi de la tisane, donne-moi ci, donne-moi ça. »— (Dabit, L'Hôtel du Nord, 1929, page 125)
La ville, c’est pas un endroit où on peut garder sa douleur à l’aise sur le visage ; c’est plein de gens qui disent ci et ça, et on a son amour-propre ; il vaut mieux faire envie que pitié.— (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
Mais alors, brusquement : il ne s’agit plus de se dire Marie Chazottes ci, Marie Chazottes ça ! c’était non seulement Marie Chazottes, mais c’était aussi Ravanel Georges (il l’avait échappé de peu), c’était donc tout aussi bien vous ou moi, n’importe qui, tout le monde était menacé !— (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
Six heures du soir cours Victor-Hugo, des femmes se précipitent aux Docks en face du Montaigne, prennent ci et ça sans hésitation, comme si elles avaient dans la tête toute la programmation du repas de ce soir, de demain peut-être, pour quatre personnes ou plus aux goûts différents. Comme font-elles ?— (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 396)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
(Rare)(Familier)Tu. Pronom personnel sujet de la deuxième personne du singulier familier.
Matene ci gluiĝas al mi, kiel la ŝlimo, — (Georges Lagrange, Enuo laborista, in Nica Literatura Revuo 7/5, no 41, août 1960, page 165 → lire en ligne)
Le matin tu te colles à moi, comme la boue,
Mi cin amas. Mi estas cia edzino.— (Henri Vallienne, Ĉu li?, Librairie Hachette et Cie, Paris, 1908, page 245 → lire en ligne)
Je t’aime. Je suis ton épouse.
Notes
Ci a été introduit par Zamenhof pour refléter le tutoiement dans des traductions d’œuvres, mais il a toujours été très rarement utilisé. La grande majorité des espérantophones utilise toujours vi, au singulier comme au pluriel.
Du proto-celtique de type *kū, lui-même issu d’une racine en indo-européen commun *ḱwṓ (nominatif), *ḱunés (génitif) (« chien »).
À comparer avec les mots ky en cornique, ki en breton, cú en gaélique irlandais (vieil irlandais : nominatif cú, génitif con, « chien, loup »), cuno- en gaulois (sens identique, mais aussi, en vertu d’un tabou, « loup » en composition).