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Titre correct : « con ou con ». En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre n’a pu être restituée correctement.
(Nom commun 1) Du latin cunnus (« gaine, fourreau, par analogie la vulve »)[1] Apparenté au grec ancien κυσός, κύσθος, kusós, kústhos.
Autre source : (XIIe siècle) (étymologie populaire) De l'ancien français conil (« vulve / lapin »), venant du latin cuniculus (« lapin / terrier ») à rapprocher du grec ancien κόνικλος, koniklos (« à la fois galerie de mine, lapin et vulve. »). La forme féminine « conne », au sens de « stupide », est attestée sous forme adjectivale en 1831 chez Mérimée et Stendhal.
Pourvu que je foutisse un jeune con, que m’importait ?… J’allai nu au lit ; je trouvai des tétons naissants, un conin qui tressaillait. Je dépucelai…— (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, L’Anti-Justine ou Les Délices de l’amour, chapitre VI)
Ces mégères révolutionnaires, qui pissent à con béant sur les cadavres des gens qu’elles ont égorgés.— (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1885, page 429)
C’est une impiété inepte d’avoir fait du motconun terme bas, une injure. Le mépris de la faiblesse ? Mais nous sommes si heureux qu’elles soient faibles. C’est non seulement le propagateur de la nature, mais le conciliateur, le vrai fond de la vie sociale pour l’homme.— (Jules Michelet, Journal, 1857, page 331)
C’est la plus jolie des trois. Ses cheveux tombent jusqu’aux talons. Elle a des seins et des fesses de statue. Le plus beau con de la famille, c’est le sien — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
Daudet, comme un peu grisé par l’électricité de l’orage, dit : « Oh ! c’est positif : dans les choses du con, j’ai été un scélérat. »— (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1892, page 287)
Et tous deux qui font des conserves, ont parlé de la disette prochaine, qu'il fallait faire du lard « fumé » et que le Ministre du Ravitaillement, Boret, par l'établissement de ses taxes, était un « con » etc etc.— (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 98, page 65, 24 octobre 1918)
« Un grand con de quatorze ans qui vient toujours nous emmerder quand on est après nos vaches. On ne lui demandait rien, on était là…— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 65)
Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l’École, je m’approchai et lus : « Le père Barrault est un con. » Mon cœur battit à se rompre, la stupeur me cloua sur place, j’avais peur. « Con », ça ne pouvait être qu’un de ces « vilains mots » qui grouillaient dans les bas-fonds du vocabulaire et qu’un enfant bien élevé ne rencontre jamais ; court et brutal, il avait l’horrible simplicité des bêtes élémentaires. C’était déjà trop de l’avoir lu : je m’interdis de le prononcer, fût-ce à voix basse. Ce cafard accroché à la muraille, je ne voulais pas qu’il me sautât dans la bouche pour se métamorphoser au fond de ma gorge en un claironnement noir.— (Jean-Paul Sartre, Les Mots, I, 1964)
– Tiens, pauvre idiot, dit-il, bois ! bois ! pendant que tu as encore une bouche pour boire. – Merci, mon con, dit Maillat.— (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 45)
Je dépassai la cage et m’engageai dans une allée bordée de buissons fleuris lorsque j’entendis crier : « Pauvre con ! » derrière mon dos. Je me retournai : c’était effectivement le perroquet, qui répétait maintenant : « Pôv’ con ! Pôv’ con ! » avec une excitation croissante.— (Michel Houellebecq, Rudi, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 2000, pages 15-16)
Fallait qu’ils jactent, qu’ils fanfaronnent, qu’ils racontent tout fort leurs petites astuces cheloues, pour faire les malins. Et ça finissait toujours à leur désavantage, ces cons.— (François Pelosse, Virtuelle Affaire , TheBookEdition, 2014, page 63)
Au lieu de traiter quelqu’un de con, traitez-le de benêt (prononcer beunet), de faquin, d’olibrius, de cuistre, de paltoquet, etc.— (Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif, Hatier, 1999, page 42)
Je n'aimerais pas ressembler à tout le monde, ni m'exprimer comme ces petits cons qui portent leur casquette à l'envers en sortant des « wesh ! » et des « yo ! ».— (Denis Labbé, Les Errants, tome 2 : Évolution, Éditions du Chat Noir, 2014)
– C'est un imbécile..., lâcha le garçon. – Non, c'est un con. – C'est pareil. M. Pelletier s'arrêta de jouer. – Non, c'est pas pareil. Si tu expliques trois fois un truc à quelqu'un et qu'il ne le comprend pas, c'est un imbécile. Mais si, à la fin, il est certain de l'avoir compris mieux que toi, alors, tu as affaire à un con.— (Pierre Lemaître, Le Grand Monde, Calmann-Lévy, 2022, pages 20-21)
(Familier)(Plaisant) (surtout (Nouvelle-Calédonie)) Terme d'adresse amical ; façon de désigner plaisamment une tierce personne.
Asperomontais, d’Apremont-la-Forêt, cne du con de Saint-Mihiel, arrt de Commercy, dépt de la Meuse.— (Lucien Merlet, « Dictionnaire des noms donnés aux habitants des diverses localités de la France » (1re partie), Mélusine, (no. 5, première année), Librairie mythologique de Viaut, Paris, 5 mars 1877, page 120)
Le temps ne fait rien à l’affaire Quand on est con, on est con. — (Le temps ne fait rien à l’affaire, chanson de Georges Brassens)
« Disons le simplement. C’est une blague stupide, une idée con », constate devant le tribunal correctionnel de Bordeaux Me Grégoire Mouly.— (Élisa Artigue-Cazcarra, « Gironde : il tire sur un motard pour faire « une farce filmée » », dans Sud Ouest, 2019-08-15 . Consulté le 2024-07-18)
Je me suis forcé à lui sourire, parce qu'il avait peut-être assez souffert comme ça, et ce n'était peut-être pas sa faute s'il était con.— (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, 1973, Chapitre 9, Réédition Quarto Gallimard, page 500)
— Dites à quelqu’un qu’il est con, il vous répondra qu’il en est fier. Réflexe de défense ordinaire, quelle que soit l’accusation.— (Fred Vargas, Pars vite et reviens tard, 2001)
(Populaire) ou (Vulgaire)(Sud de la France) Renforce l’exclamation, surtout dans le sud de la France où il peut même suivre putain avec la même signification.
Je suis née dans la capitale, C’est pourquoi je parle pointu, Mais quand je vais au Capitole, À Jolimont, aux Trois-Cocus, Toulouse appelle son accent, Même le mien de fabrication : Je finis mes phrases en chantant, Et « con », c’est la ponctuation. — (Juliette (chanteuse), Chanson, con !, 2008)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (comme)
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François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
Temuco es una ciudad pionera, de esas ciudades sin pasado, pero con ferreterías.— (Pablo Neruda, traduit par Claude Couffon, Confieso que he vivido, Editorial Seix Barral, 1974)
Temuco est une ville de pionniers, une de ces villes sans passé mais pleines de ferronneries.
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