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Et le ch dur, par quoi le remplacer? Ici je me sépare de Ronsard, qui voulait qu’on le remplaçât par le k. Non; le k n’est pas une lettre française, c’est une lettre à air barbare, cela doit venir du Kamtchatka.— (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
L’usage de cette lettre signale des mots à la graphie archaïque « fossilisée » par un usage religieux ou juridique, domaines particulièrement conservateurs → voir kalendae, Kalendarium, kaput et kalumnia.
Que, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — Note : Sert à désigner l’objet dans la proposition relative, devant une voyelle. → voir lo k
Ma tihera ku lo k’i tan kottá papé a-ta aí.
Les ciseaux avec lesquels je vais couper du papier sont là-bas.
Références
Armin Schwegler et Kate Green, Palenquero (Creole Spanish) - Comparative creole syntax. Parallel outlines of 18 creole grammars, 2007 → consulter le sur APICS
Comme g et ch, de même k a subi un amuïssement progressif devant les sons \e\ et \i\ mais pas \a\ ou \o\ ou des consonnes :
à l'époque préchrétienne, il donne cz (prononcé \ʧ̑\), ż (prononcé \ʒ\), sz (prononcé \ʃ\) ; comparer kosa (« faux ») et czesać (« peigner ») du protoslave *kesati ;
plus récemment, dans l'ère chrétienne, il évolue vers c (prononcé \ʦ̑\), \dz\ ou \s\ ; cesarz (« césar »), cętka (« point »), ocet (« vinaigre ») du latin caesar, centum, acetum. Ou encore cały, cedzić d’un radical *koil-, koid- ;
Une exception à cette règle : lorsque le son \i\ actuel est issu du vieux slave ъ, u comme dans wielki (« grand »), kij ; les Tchèques ont adopté la lettre y pour représenter ce « i dur » qui résiste à la mouillure de la consonne qui le précède même si dès le Moyen-Âge la prononciation était en \i\.