Singulier | Pluriel | |
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Masculin | capiteux \ka.pi.tø\ | |
Féminin | capiteuse \ka.pi.tøz\ |
capiteuses \ka.pi.tøz\ |
capiteux \ka.pi.tø\ masculin
On prépare encore une boisson très-capiteuse et agréable au goût, nommée cidresse, avec les poires, en les brassant avec partie égale de pommes bien mûres. Mais elle passe vîte à l’acescence.— (Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, pendant l'année 1824, Rouen : Imprimerie de P. Periaux père, 1825, note 1 de la page 70)
On m’a indiqué le plus ancien cocher de la ville, dans la fumeuse Kneipe où il boit la bière d’octobre, capiteuse et parfumée.— (Jean Ray, La Ruelle ténébreuse, 1932)
Simon et Fernand apprécièrent surtout la bouteille de "Rabelais", un vin d'Algérie lourd et capiteux, dont les treize degrés, associés à la température extérieure, ne tardèrent pas à rendre les têtes un peu lourdes.— (Bernard Maurin, La fille de là-bas, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 72)
Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !…— (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, La chèvre de monsieur Seguin)
Les Américaines ont un faible pour la tubéreuse, une fleur blanche solaire et très capiteuse.— (Le parfum de Béatrice Boisserie, février 2016)
Muserolle.– Dis donc… tu as une portière très capiteuse… elle est rondelette… J’aime ce genre de beauté.— (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ?— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
À intervalle régulier, le mouvement saccadé de ses bras découvrait la fine toison sous ses aisselles et des effluves capiteux remontaient jusqu’à Gabriel.— (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, page 8, 2018)
Le mélomane peu sensible à ces considérations sera toujours sûr de trouver chez Korngold un métier solide, des sonorités capiteuses et des mélodies sensuelles.— (Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « Erich Wolfgang Korngold », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 279)
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