casernier

Dérivé de caserne, avec le suffixe -ier.

casernier \ka.zɛʁ.nje\ masculin

1. De caserne ; qui tient de la caserne ; propre à une caserne.
   • Marie-Louise en la créant , et en en établissant le règlement jusqu'en le moindre détail, avait dû être influencée par les tendances casernières de son défunt mari, car le régime en était tout militaire. — (Renaud Camus, Demeures de l'esprit : Italie I Nord, 21  ; Éditions Fayard, Paris, 2012, page 345.)
   • La bonne humeur picarde, traduite par des quolibets un tantinet surannés, se mêlait aux gouailleries casernières, plus cinglantes, plus épicées, aux parodies de cantiques, aux chansons de marche. — (Léon Duvauchel, L'hortillonne, mœurs picardes, première partie, chapitre I^er ; Alphonse Lemerre éditeur, Paris, 1897, page 10.)

casernier \ka.zɛʁ.nje\ masculin

1. Concierge de caserne.
   • Les munitions étaient rares, aussi le casernier hésita, puis se décida à demander une confirmation, suggérant par la même occasion de tirer avec des balles à blanc, au cas où la population s’emparerait des armes. — (Maëlig Duval, Le Goût des Cendres, 2014)

• Somain (France) : écouter « casernier  »
• Île-de-France (France) : écouter « casernier  »

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• « casernier », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage

Dérivé de caserna, avec le suffixe -ier.

casernier \kazeʁˈnje\ (graphie normalisée) masculin

1. (Provençal) Celui qui habite une caserne, gardien d’un château-fort.

casernier \kazeʁˈnje\ (graphie normalisée)

1. (Provençal) Casanier.

• casanier

• casernièr

• Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Félibrige ou Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d’oc moderne, 1879