casqué

(Date à préciser) De casque.

casqué \kas.ke\

1. Qui est coiffé d’un casque.
   • Il avait réussi à prendre quelques photos : des CRS à moitié endormis, bottés et casqués, le Mauser lance-grenades à la bretelle, rencognés, non loin du CHU et de la fac de droit, comme une poignée d’oiseaux mouillés, sous les grimaces provocatrices et vengeresses des masques de pierre du vieil hôtel de Cerisy ; un garde-mobile ronflant la bouche ouverte, le visage grotesquement déformé par la vitre du car Berliet le long duquel sa joue s’était ventousée comme une limace ; un gradé en civil, arrogant et sec, juché sur le refuge central du carrefour des Palomières comme un coq sur son fumier. — (Alain Demouzon, Le retour de Luis, 1977, chapitre 1)
   • D’après les premières constatations, la chute est survenue dans un virage avec des gravillons après une descente importante. Les deux jeunes filles étaient sur la trottinette, non casquées. — (Lionel Brossard, Saint-Gengoux-de-Scissé, Une ado de 13 ans héliportée après une chute à trottinette avec son amie, La Journal de Saöne et Loire, samedi 13 juillet 2024)
2. (Héraldique) Qui est orné d’un casque.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

casqué \kas.ke\

1. Participe passé masculin singulier du verbe casquer.
   • J’ai casqué leurs additions, comme un gentleman. — (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953, page 17)

• France (Nancy) : écouter « casqué  »

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• Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (casqué), mais l’article a pu être modifié depuis.

casqué \kasˈke\

1. Première personne du singulier du passé simple de l’indicatif de cascar.