Singulier | Pluriel |
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catherinette | catherinettes |
\ka.tʁi.nɛt\ |
catherinette \ka.tʁi.nɛt\ féminin
Nous voici arrivé à la dernière famille des COLÉOPTÈRES, celle des APHIDIPHAGES, dont le principal genre se compose des coccinelles, vulgairement appelées bêtes à bon Dieu, bêtes à la Vierge, catherinettes, etc., charmants petits animaux, parfaitement inoffensifs, et trop connus pour qu'il soit nécessaire de les décrire.— (Les papillons: métamorphoses terrestres des peuples de l'air, textes de Eugène Nus & Antony Meray, dessins de Amédée Varin, tome 2, Paris : chez Gabriel de Gonet, 1852, page 201)
Qui ne connait les gentilles coccinelles, ces charmants insectes vulgairement appelés bêtes-à-Dieu, quelquefois catherinettes, petits boufs et petites tortues ?— (Jean-Jacques Bourassé, Esquisses entomologiques ou Histoire naturelle des insectes les plus remarquables, 4e édition, Tours chez Ad. Mame, 1853, page 78)
C'est le long des routes, dans les vignes, les bois, et surtout dans les terrains sablonneux que l'on rencontre l’euphorbe épurge. On la désigne ordinairement par les noms de grande esaule, euphorbe catapuce, lithymale, catherinette, ginonselle , lithymale épurge, ésule, etc .— (Dr P. J. L. Lehamau, Plantes, remèdes et maladies, Fresnes-sur-l'Escaut : chez Elie Broquet, 1886, rééd. 1914, page 147)
Mais la classification botanique populaire s'est enrichie chez nous de plusieurs dénominations nouvelles , dont je citerai les suivantes : la plaine, pour désigner l'une des espèces de l'érable ; la catherinette , ainsi que parfois nous nommons ici la mûre ou la ronce ; la surette , qui n'est autre que l'oseille.— (« Terminologie franco-canadienne dans les sciences naturelles », présentée par Victor-Alphonse Huard, au Premier Congrès de la langue française au Canada, publié dans, Le Naturaliste canadien, no 1 de juillet 1912 (39e année), Québec : imprimerie Laflamme & Proulx, page 30)
La catherinette est cette petite mûre qui pousse, en Picardie, le long des fossés et qui n'est bonne à manger qu'après les premières gelées.— (Isabelle Téchoueyres, Ripaille et marmitons: Les mots de la table, Éditions Le Robert, 2007)
Avec des rires, des cris joyeux, on posa sur la tête brune de la catherinette l’édifice vaporeux et charmant qui lui donnait une grâce nouvelle.— (Suzanne Mercey, Catherinette et l'amour, Paris : Éditions Ferenczi (Collection Le petit roman), 1937, chap. 1)
Le six décembre, en effet, la Saint-Nicolas, fête patronale des célibataires, a parfois autant d'importance dans certains milieux que la fête des Catherinettes pour les jeunes filles.— (Maurice d'Anyl, La Saint-Nicolas et l'amour, Lille : Nord-Édition, 1949, chap. 1)
Ainsi, dans les bals de Sainte-Catherine, l’accès aux concours de chapeaux et aux élections de reine est réservé aux seules catherinettes.— (Joëlle Deniot, Catherine Dutheil, Métamorphoses ouvrières: actes du colloque du LERSCO, Nantes, Octobre 1992, 1995)
Pour les moins chanceuses, le 25 novembre, on fêtait à V’zou, depuis au moins le XIIIe siècle, les « catherinettes », filles célibataires qui passaient vingt-cinq ans sans être mariées.— (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 234)
Pauvre Claire... Ça lui fait un choc chaque fois qu'ils lui disent ça. Faut dire qu'avec la tête qu'elle a, elle est bien partie pour mourir catherinette.— (Yves Dangerfield, Les Petites Sirènes, Paris : chez Bernard Grasset, 1978, chap. 1)
C'étaient, en effet, les religieuses de Sainte-Catherine, que le peuple de Paris appelait tout simplement les Catherinettes, qui s'étaient chargées d'ensevelir les morts inconnus ou portés à la Basse Geôle; . Les Catherinettes étaient très aimées de la population; mais les soins pieux dont elles entouraient depuis des siècles les pauvres morts abandonnés ne purent les sauver des spoliations révolutionnaires.— (Note de lecture de Paris qui souffre, par Ad. Guillot, , 2e édit. revue et augmentée. Paris, P. Rouquette, lib.-éditeur, 1888, dans les Annales d'hygiène publique et de médecine légale, 3e série, tome 23, Paris : chez J.-B. Baillière & fils, 1890, page 279)