célébrer \se.le.bʁe\ 1er groupe (voir la conjugaison)
La bouche grasse, les pommettes rouges, les yeux injectés de bourgogne, Guillaume-Adolphe Porcellet célébra la grève, la sainte grève!... Avec une rare éloquence, il parla des exploiteurs de peuples, des affameurs de pauvres.— (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
Les flûtes, l’une après l’autre, inventent et modulent de gracieuses variations, comme pour célébrer joyeusement la virtuosité du vainqueur.— (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
; c’est sur cette même place où son union avec Marie-Antoinette d’Autriche fut célébrée par une fête qu’enlaidirent des présages sinistres.— (Christophe Félix L. Ventre de la Touloubre, Éloge historique et funèbre de Louis XVI, roi de France et de Navarre, à Paris, chez Lebègue, chez Crapart, chez Petit & chez Plancher, avril 1814, page 293)
Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage. Le village entier fut en liesse.— (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
Dans la soirée, sur la terrasse de l’ambassade, au milieu de la ville muette et hostile, on tira le feu d’artifice emporté de Tanger pour célébrer la signature du traité de protectorat.— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 281)
Cette cérémonie fut célébrée avec toute la pompe que l’Église romaine sait donner à ses solennités.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Ils célébrèrent le 20 prairial (8 juin) la fête de l’Être suprême. Robespierre, président de la Convention, servit de pontife à cette fête— (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
Le bruit court que c’est dimanche. Ce n’est pas le curé qui le confirmera. Il a refusé de dire la grand’messe et a célébré l’office dans sa chambre, tout seul.— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
Nous avons, en effet, de lui, un sermon composé pour le jour de l’Ascension et prononcé dans la ville d’Antioche avant son épiscopat et il n'y a aucun motif de prétendre que cette fête ait été célébrée un autre jour que le quarantième après Pâques, par conséquent un jeudi.— (Jacques Archatzikaki, Étude sur les principales fêtes chrétiennes dans l’ancienne Église d’Orient, éditions Fr. Weber, 1904, page 109)