Singulier | Pluriel |
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cauchemard | cauchemards |
\koʃ.maʁ\ |
cauchemard \koʃ.maʁ\ masculin
Mon vieux roi ! votre sommeil était pénible; le temps et l'adversité, lourds cauchemards, étaient assis sur votre poitrine.— (Alfred Nettement, Henri de France: ou Histoire des Bourbons de la branche ainée pendant quinze ans d'exil 1830-1845, Paris : chez De Signy & Dubey, 1845, p. 341)
Il s'établit une idolâtrie d'un nouveau genre , l'idolâtrie de l'imagination agenouillée devant ses cauchemards, et chaque journée a son fétiche littéraire à la manière des sauvages, qui prennent pour Dieu, chaque matin, le premier objet qu'ils rencontrent au sortir de leur hutte.— (Alfred Nettement, Introduction : « De l'origine et de l'étendue du désordre littéraire », des Études critiques sur le feuilleton-roman, Paris : Librairie Perrodil, 1845, p. 43)
Dans le narcotisme, le sommeil tient de l'ivresse , il est tantôt torpide, tantôt agité, bruyant, pénible, troublé par des cauchemards ; l'encéphale est hypérémié , le faciès vultueux, congestionné ; .— (Armand de Fleury, Leçons de thérapeutique générale et de pharmacodynamie, Paris : chez Veuve Adrien Delahaye & Cie, 1875, p 351)
La nuit, les cauchemards reparaissent et, dans l'espace de quatre à cinq mois, le malade tombe à 59 kg. 500.— (Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, obstétricale et pharmaceutique, vol. 145, éd. G. Doin & Cie, 1903, page 542)
Beaucoup de ces enfants ont, la nuit, des cauchemards, et quelques-uns le syndrome des terreurs nocturnes.— (Congrès international de l'insuffisance hépatique - Vichy 1937, vol. 2, direction J. Aimard, Paris : chez A. Wallon, 1937, page 445)
Si je passais des nuits blanches, pleines de cauchemards que j'avais attribués jusqu'alors à une mauvaise digestion, j'en connaissais enfin la raison.— (Sophie Vax, Perverse Marie-Thé, Éditions SEDICO, 1958, chap. 1)
C'était « mon cancer » qui travaillait.
Il se réveillait 5 à 6 fois par nuit, baigné de sueurs froides, en proie à d'affreux cauchemards où il voyait dolmare perdu dans la forêt guyanaise, maigre, sans cheveux, sans dents, cherchant désespérément la route de la Guadeloupe .— (Ary Broussillon, Horrible carnage au Petit-Bourg : 1910, tome 2 : Le maire Félix Al emprisonné, Petit-Bourg : éditions Ti-Bou, 1988, p. 107)
La Rivière Claire, celle de tous nos rêves et cauchemards, de nos espoirs les plus fous ! Mon cœur se gonfle. D'espérance certes, mais sûrement aussi d'appréhension.— (Charles Jeantelot, Repères au crépuscule: espoirs irraisonnés, Paris : Nouvelles Éditions Latines, 2005, page 623)
La métaphore proustienne est chatoyante, miroitante, elle suscite la rêverie ; la métaphore filée par les psychiatres est privée de tout frémissement, de toute sensualité, de toute poésie. Elle ne fait absolument pas rêver – enfin, si, puisqu'elle fait faire des cauchemards aux diagnostiqués.— (Lucia Canovi, Mentalpax: Antidépresseur naturel sous forme de livre préconisé dans le traitement de l'anxiété, des idées noires, de la dépression et des autres diagnostics, chez l'auteur, 2016)