chère de commissaire

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Français

Étymologie

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Locution nominale

chère de commissaire \ʃɛʁ də kɔ.mi.sɛʁ\ féminin (pluriel à préciser)

  1. (Désuet) Mélange de gras et de maigre, comme aux repas qui suivaient les conférences de commissaires catholiques et protestants.
    • Un samedi, je me trouvai entre un Dominicain, qui avait occupé à Rome une place assez importante, un jeune abbé et un vieux qui leur faisait mille compliments, tout en se moquant d'eux par derrière, et, de l'autre côté, trois bons Italiens, simples chrétiens ni plus ni moins. On servit du gras, et le Dominicain, sans demander s'il y avait du maigre, mangea du gras; le jeune clerc ne se gêna pas du tout pour faire chère de commissaire; tandis que, de l'autre côté, ces trois bonnes gens attendirent longtemps pour avoir du poisson. — (Vailhé, Lettres, vol.1, 9 septembre 1834, page 674)
    • Il est vrai que cette horreur était un peu tempérée par les convoitises d'une sensualité très éveillée, et par tous les récits qui faisaient venir l'eau à la bouche des gourmands de la ville quand on parlait devant eux des dîners du vieux M. de Mesnilgrand. En province et dans une petite ville, tout se sait. La halle y est mieux que la maison de verre du Romain: elle y est une maison sans murs. On savait, à un perdreau ou à une bécassine près, ce qu'il y aurait ou ce qu'il y avait eu à chaque dîner hebdomadaire de la place Thurin. Ces repas, qui avaient ordinairement lieu tous les vendredis, raflaient le meilleur poisson et le meilleur coquillage à la halle, car on y faisait impudemment chère de commissaire, en ces festins affreux et malheureusement exquis. — (Jules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques , 1ère éd., 1874.)

Traductions

Prononciation

  • Aude (France) : écouter « chère de commissaire  »

Références

  • André Castelot, L'Histoire à table, Plon, 1972.