Singulier | Pluriel |
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chambellane | chambellanes |
\ʃɑ̃.bɛ.lan\ |
chambellane \ʃɑ̃.bɛ.lan\ féminin
En effet, le second jour, comme j’attendais la reine et sa chambellane, quel ne fut pas mon étonnement de voir entrer dans la chambre où je trônais (car on avait voulu me garder à portée) un homme, élégant certes, mais mal intentionné comme le prouvaient les précautions prises par lui de se cacher sans aucun bruit.— (Renée Dunan, Galantes réincarnations, Éditions Prima, Paris, 1927, page 46)
Un manuscrit de Louis le Blanc (BN, fr. 5869), un clerc de la Chambre des Comptes, composé pour Louis XII juste après son sacre, représente au folio 1 la Vierge appelée Chambellane du paradis qui, au registre supérieur de l’illustration, intervient en faveur de Louis XII auprès du Christ qui trône en majesté.— (Vincent Terrasson de Fougères, La Royauté Idéale. Images des rois Charles VIII et Louis XII à travers le spectacle des entrées royales et les guerres d’Italie (1484-1515), Université de Roskilde, 2001, page 122)
Anuriel vit à Faillaise, dans le Château d'Embruine, en tant que Chambellane de la Jarl Laila Juste-Loi.— (Anuriel sur L’Encyclopédie des Elder Scrolls)
Les traditionnelles archives du bégueulisme et de la pudicité sociale, dont la critique des journaux est l’immaculée chambellane, furent, en ces temps-là, vidées de leurs trésors, et la besogne de vitupérer ce romancier fut si copieuse, que la clef des sacrées chancelleries de l’indignation, qui se vert-de-grisait auparavant dans les dos des fonctionnaires fut jetée au rancart.— (Léon Bloy, Sur la tombe de Huysmans, Collection des Curiosités Littéraires, Paris, 1913, page 23)
Et comme la première chambellane n’a garde d’oublier les égards dus à la dignité officielle, et que sa déférence est en raison directe de ses talens, elle s’empresse de mander à son mari les pétoffes, cancans et caquets qui courent sur le monde théâtral et le monde sans épithète, les mesures qu’elle a osé prendre, sollicite son approbation, ses conseils, les lui souffle au besoin sous forme d’avis délicatement proposés ; si bien qu’en feuilletant cette correspondance, on pourrait reconstituer l’histoire intime de la Comédie à cette époque.— (Victor du Bled, « Les Comédiens français pendant la Révolution et l’Empire », dans Revue des Deux Mondes, 1894, vol. 126, page 401-435 )
Pour le sens 1, le titre équivalent dans la Maison de la Reine à la cour de France était Première femme de Chambre.