chevalerie

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Étymologie

De cheval, avec le suffixe -erie.
(XIIe siècle) chevalerie dans "E flor d'autre chevalerie. E flor d'autre chevalerie.", Chronique des ducs de Normandie, Tome 2, verset 15700, page 15

Nom commun

Singulier Pluriel
chevalerie chevaleries
\ʃə.val.ʁi\
ou \ʃval.ʁi\

chevalerie \ʃə.val.ʁi\, \ʃval.ʁi\ féminin

  1. (Histoire) Institution militaire et religieuse du Moyen Âge qui imposait à ses membres la bravoure, la loyauté, la protection des faibles et la courtoisie envers les dames.
    • Au XIVe siècle, , l’idéal de la chevalerie décheoit et se dégrade; enfin, cette chevalerie artificielle, toute de souvenirs et d’imitations, dont l’ombre subsiste encore, reçoit un reste de vie dans la narration animée, mais diffuse et trop vantée, de Froissart. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
    • Le comte Karl était un de ces types de la vieille chevalerie qui commençaient déjà à disparaître au XVe siècle, et que Froissard décrit avec tout l’amour que porte l’antiquaire à un débris des temps passés. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
    • Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s’en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels, des enchantements de ses fées et de la gloire de ses preux? — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • Favori de l’esprit impérialiste allemand, il représentait l’idéal du nouveau sentiment aristocratique, — la chevalerie nouvelle, disait-on, — qui régna après que le socialisme, affaibli par ses divisions intestines et son manque de discipline, fut anéanti, et que la richesse se fut concentrée entre les mains de quelques familles. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 129 de l’édition de 1921)
    • Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.236)
  2. (Histoire) Ordre militaire et religieux où l’on faisait profession de porter un certain habit, de prendre les armes contre les infidèles, etc.
    • Le 20 juin 1790 furent abolis non-seulement ces titres, mais encore les armoiries, les livrées, les ordres de chevalerie, tous les hochets de la vanité. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • L’ordre du Temple et l’ordre Teutonique étaient des ordres de chevalerie.
    • L’ordre de la Toison d’Or, l’ordre de la Jarretière sont des ordres de chevalerie.
  3. (Histoire du syndicalisme) Nom donné à l'organisation de travailleurs des Chevaliers du travail, créé vers 1860 aux États-Unis.
    • La chevalerie ne doit être composée que de convaincus, révolutionnaires et internationalistes, afin qu’au moment de l’action, les frères puissent compter les uns sur les autres. — (Discours de Fernand Pelloutier le 23 mai 1896)
    • Il a été chevalier du Travail, rejoignant l'Ordre en 1895, cédant aux pressions de son ami d'alors (la séparation fut ensuite orageuse, et définitive), le syndicaliste Fernand Pelloutier, futur secrétaire général de la Chevalerie. — (Denis Lefebvre, Socialisme et franc-maçonnerie,tome 1, éditions Bruno Leprince, 2000, page 47)

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • Manche (France) : écouter « chevalerie  »
  • Nancy (France) : écouter « chevalerie  »

Anagrammes

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Voir aussi

Références

Étymologie

Dérivé de chevalier, avec le suffixe -erie.

Nom commun

chevalerie *\Prononciation ?\ féminin

  1. Chevalerie.
    • Che dient chil de Normendie
      Que si bele chevalerie
      N’a el siecle com de jouster
      — (L’âtre périlleux, anonyme, manuscrit 1433 français de la BnF. Voir siecle.)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Dérivés dans d’autres langues

Références