Singulier | Pluriel |
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chinook | chinooks |
\ʃi.nuk\ |
Invariable |
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chinook \ʃi.nuk\ |
chinook \ʃi.nuk\ masculin et féminin identiques
Dans sa célèbre La Pensée sauvage, l’anthropologue français Claude Lévi-Strauss signale que la langue chinook, parlée par une tribu d’Amérindiens du Nord-Ouest, est extrêmement riche en termes et concepts abstraits. Ainsi, au lieu de dire : « Le méchant homme a tué le pauvre enfant », l’autochtone de par là-bas dira : « La méchanceté de l’homme a tué la pauvreté de l’enfant. »— (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, p. 383)
Singulier | Pluriel |
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chinook | chinooks |
\ʃi.nuk\ |
Invariable |
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chinook \ʃi.nuk\ |
chinook \ʃi.nuk\ masculin
Les tribus parlant le chinook étaient situées dans la partie inférieure de la Columbia River, riche en saumons qui constituaient la base de leur alimentation, et une denrée commerciale recherchée.— (Joëlle Rostkowski, Le renouveau indien aux États-Unis, 1986)
Le chinook véhicule de l’air pacifique par-dessus la Cordillère et redescend sur les Prairies comme un vent violent, chaud et sec.— (Pierre Biays, « Les provinces des Prairies », Pierre George, La géographie du Canada, 1986)