co-abonner \ko.a.bɔ.ne\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
Si on veut le lire, il faut, dans la plupart des cas, s’y abonner ou s’y co-abonner, tandis que cette nécessité n’existe souvent pas pour une revue.— (Édouard Tallichet, Les chemins de fer suisses et les passages des Alpes, 1870)
Quatre personnes peuvent se co-abonner, et le Cabinet de lecture ne coûte alors que 12 fr. à chacune.— (Annuaire du Département de la Manche, volume 6, 1834, page 307)
Les gazettes et les journaux accroissent alors leur public parce que leurs lecteurs se co-abonnent à une feuille et la font circuler dans de petites sociétés ou « coteries » de dix, vingt ou trente personnes ; ils peuvent faire encore mieux et louer un local à frais communs, payer le chauffage et l’éclairage, le gardiennage et l’entretien.— (Gilles Feyel, La naissance de la presse, disponible sur le site essentiels.bnf.fr)