co-mémoriser \ko.me.mɔ.ʁi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Aussi longtemps que l’on n’aura pas compris que communiquer c’est co-mémoriser, on continuera a ne faire que la moitié du chemin.— (Jean-Louis Le Moigne, Vincent Defourny, Dire l’entreprise, c’est la modéliser dans sa complexité, revue Communication & Organisation, no 4, 1993)
Car, pour l’organisation sociale, computer ou communiquer c’est d’abord co-mémoriser.— (Cahiers Vilfredo Pareto, 1987, no 74 à 75, page 173)
Que l’on préfère les points de vue « purement » empiriques des praticiens de l’entreprise, qui ne croient que ce qu’ils voient (ou croient voir) ou les points de vue conceptuels des théoriciens de l’organisation sociale qu’ils soient sociologues ou économistes, on rencontre toujours cette commune perception : l’organisation humaine apparaît comme un système au sein duquel des humains « passent leur temps » à se parler, s’écouter, s’écrire, se lire, se souvenir, se rappeler, s’interpeller, se documenter, se raconter, se convaincre,... ; en un mot : communiquer, si l’on entend ce verbe en son sens le plus large : co-produire, co-échanger, co-mémoriser des systèmes de symboles appelés informations (qu’ils soient perçus sous leur forme médiate, numérisée par exemple, ou sous leur forme immédiate, éclat du regard ou timbre de la voix par exemple, « toute chose étant à la fois... médiate et immédiate... » rappelait déjà Pascal 3).— (site polia-consulting.com)